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SUR LA GAI:ÈNt
ARGENTIFÈRE
phosphate de chaux; mais, à ma grande surprise,
et retranchant cette quantité de celle que renfermait le mélange de plomb et de galène soumis à la coupellation; on a là proportion exacte
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il est arrivé que l'acide ne s'est chargé que de très-peu d'oxide , et que dans une expérience il s'est même trouvé n'en pas contenir du tout; je me suis bientôt aperçu que cet effet provenait de ce que le phosphate de chaux, quoique calciné,
se dissout sensiblement dans l'acide acétique bouillant, et qu'à peine dissous il est décomposé
par l'acétate de plomb, d'où résulte du phos-
phate de plomb que l'acide ne peut tenir en dissolution, et de l'acétate de chaux qui reste dans
la liqueur. Lorsque l'acide agit pendant un temps suffisant, la décomposition est totale, et elle s'opère toujours en partie lorsqu'on emploie
bouillaut. J'ai alors fait agir le même acide à froid, et il a produit l'effet que j'en attendais. Quant la matière est réduite en poudre très-fine, l'acide acétique, employé à froid, se décolore peu-à-peu, et lorsqu'elle est devenue d'un beau blanc on peut être assuré qu'elle ne retient plus d'oxide de plomb, alors on filtre sur-le-champ et on lave d'abord avec de l'acide acétique, et ensuite avec de l'eau distillée. On précipite: .le plomb par l'acide sulfurique, et comme la liqueur contient une assez grande quantité de chaux, qui provient de celle qui est mêlée au phosphate de chaux dans les coupelles, on étend d'une certaine quantité d'eau pour que
tout le sulfate de chaux puisse rester en dissolution. Connaissant le poids d'une coupelle avant et après la coupellation, et, aumoyen de l'acide acétique, la quantité d'oxide de plomb qu'elle a absorbé pendant l'opération, on en déduit, avec
une grande exactitude, par différence, la proportion de sulfate de plomb qu'elle contient, pc là on conclut la quantité de plomb et de soufre,
de plomb et de soufre volatilisés.' La quantité de sulfate de plomb qui se forme pendant le gr:liage ou la coupellation, varie aveé la température, et. elle est d'autant plus grande que la chaleur est moins fïete; j'ai grillé 100 parties de galène, avec un très-grand soin dans un
têt très-uni et à une température graduée et la plus basse possible, pour que la matière ne s'agglutine pas; il y a eu une augmentation de poids de 5 parties 77,-. J'ai traité les 105,17 parties obtenues par l'acide acétique ; cet:acide a dissous 41,4 d'oxide de plomb. Le résidu a été traité par la potasse caustique qui a complétentent dissous le sulfate de plomb qu'on a précipité ensuite de
la liqueur en saturant l'alcali par l'acide nitri que, et il est resté 17 parties de galène qui avait échappée au grillage. Ainsi, les too de galène ont produit : Oxide de plomb Sulfate de plomb Galène
41,4 47,5
57,0 (i)
Par conséquent, si elles eussent été empiétement grilléesielles auraient donné : (i) La galène grillée en grand contient une beaucoup plus grande quantité de sulfate de plomb. Selon M. Puvis, à Pezey, too parties de galène donnaient s i4 parties 'de matière grillée composée de: . . to Galène. .. ,Sulfate de ,plomb. . ":,4f3 .
,
Cidde:de jlomb.
(Annales des Mines , tom.elLy_e..32ki:)