Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 58]

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clos, à la chaleur rouge, il donne de l'azote, et il reste un mélangede quadri-carbure de fer et de cyanure de potassium : ce cyanure peut être séparé par l'eau en, se dissolvant, il se change en hydrocyanate. Le cyanure de potassium et de fer est totalement décomposé lorsqu'on le calcine avec de l'acide nitrique« En lavantle résidu avec de l'eau, on obtient tout le fer à l'état de tritoxide. L'acide sulfurique employé à froid le dissout;

F e Cy

bout de quelques jours, et laisse déposer de petits cristaux annulaires de sel double. Ces cristaux sont décomposés par l'acool, etc. L'acide, sulfurique concentré le décompose à l'aide cle la chaleur ; il se -dégage de l'acide sulfureux et de l'acide hydrocyamque, et il reste un mélange de sulfate de fer et de sulfate de potasse. A la température nécessaire pour le fondre le gaz hydrogène sulfuré le transforme en hydrocyanate sulfuré de potasse et en sulfure de fer. Il ne se dégage pas la moindre trace d'eau,, ce. qui_prouve c iiL'iLLie_ contient pas-d'oxigène.

pur, en le calcinant, pour en séparer le deutox ide de mercure mélangé. Lorsqu'on chauffe le sel anhydre avec 3o fois:

son poids de deutoxide de cuivre dans un appareil convenable, il donne du gaz acide carbonique et du gaz azote, dans le rapport de 3 à 2 en volume, sans trace d'humidité ; et le résidu contient de l'oxide de fer et de la potasse coin-

Fer. . Potassium. Cyanogène. Eau. . .

o,1285

.o,3

si

o,5722 o 1228

La formule

le liquide est incolore, il devient pulpeux au

I! est décomposé par l'hydrate de deutoxide de mercure : tout le fer se dépose à -l'état de tritoxide et on peut obtenir cet oxide parfaitement

I19 binée en partie avec de l'acide carbonique et en partie avec du deutoxide de cuivre (1).' Le cyanure de potassium et de fer cristallisé est composé de : EXTRAITS DE JOURNAUX.'

218;

-

K Cy

6 A. g-

représente cette composition (2). On prépare le cyanure de barium etde fèr, ou Cyanure de prussiate de baryte,.en traitant le bleu de Prusse 1?ariiau et de

par l'eau de baryte : on le purifie par voie de fe" cristallisation. Il cristallise en petits cristaux jau-

nâtres et transparens qui se conservent à l'air. ils effleurissent à la température de 400, et perdent o, 10658 d'eau ; mais ils retiennent une proporzion de ce liquide, que l'on ne peut en dégager que par une chaleur assez' forte. Ce sel est plus facilement décomposé par la chaleur en vases clos que le prussiate de potasse; il donne du gaz azote et laisse un résidu de qua

(s) M. Berzélius a constaté, par une expérience directe, que le deutoxide de cuivre décompose en partie le souscarbonate de potasse, et qu'il se forme une combinaison double que l'eau décompose entièrement : il en est de même avec l'hydrate de potasse et avec le carbonate de baryte. (2) M. Berzéllus admet que le prussiate de potasse ferrugineux cristallisé est un cyanure et non un hydrocyanate, parce qu'il pense qu'il est à présumer que tout corps qui exhale vapeurs aqueuses dans le vide doit contenir de l'eau toute fot-r-. mée et qu'il là retient par une affinité très-faible.