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SUR LA FABR1CATia
ont pris la chaleur rouge, on les descend sucetà sivement dans le feu pour les fondre lentement : dès que l'affinage est au point où le fer prend de la cohérence, on retire du foyer des morceaux de différentes grosseurs pour les porter sous un marteau soulevé par la tête (stirnhaminer), qui n'a que 8 pouces de levée, pour leur donner la
forme de gâteaux aplatis. Les grumeaux qui s'en détachent sont remis dans le feu ou bien soudés à ces gâteaux. Dans cette opération, on se sert de charbon de bois feuillu, et l'on a soin de donner un vent très-plongeant. L'affinage se termine dans un feu de chaufferie destiné spéciale-
ment à cette opération oit l'on soude les gâteaux à des barres de fer pour en faire des maquettes (blooms) de 2 à 5 pieds de longueur, 6 pouces d'épaisseur et 3 pouces de largeur, sous un marteau soulevé par la tête ou même sous un marteau ordinaire. Ces feux de chauffe, rie ou de soudage sont des foyers fermés de tous côtés et Surmoulés d'une voûte : le fond est fait en brasque ; il est, pour ainsi dire, excavé dans celle-ci, et est recouvert de coach.: l'air arrive dans cette excavation par une tuyère assise très,
peu au-dessous du point le plus profond. Les coacks sont introduits par une ouverture que l'on peut fermer , et qui est pratiquée dans une des parois latérales du four. Vis-à-vis cette ouverture s'en trouvent d'autres que l'on peut également fermer par le moyen de petites portes et par où l'on introduit les barres de fer sur lesquelles reposent les gâteaux et grumeaux demiraffinés ; les barres sont aplaties au bout qui soutient ces derniers et qui doit s'y souder. Dans la quatrième paroi, celle oppGsée à la tuyère, se
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DU FER-BLANC.
trouve encore une ouverture qui conduit à une niche ou une petite voûte latérale, où l'on commence à chauffer les barres et le fer demi-raffiné, avant de l'introduire dans le foyer. Le fer n'est mis en contact ni avec le combustible ni
avec le courant d'air, et prend , par la seule chaleur de la partie supérieuee du fourneau, la température nécessaire pour se souder avec les barres et pour être forgé en maquettes. Dans quelques forges le soudage des grumeaux ne se fait pas dans de tels feux, mais bien dans des fours à réverbère où l'on ne consomme que de la houille crue. Les maquettes obtenues sont chauffées ensuite dans un second four (beating
furnace) par la flamme de la houille, j usqu'au degré de la chaleur soudante, et sont étirées alors sous des cylindres en barres de 8 à tc) pieds dé longueur et de trois quarts de pouce d'épaisseur.
Le fer à tôle ainsi obtenu doit être d'une excellente qualité ; sa cassure n'a pas le nerf aussi long que le fer ordinaire, c'est pourquoi il ne prend pas si facilement des pailles; sa dureté plus grande fait aussi que les feuilles ne prennent pas si facilement des vésicules lorsqu'on les soumet au décapage.
ô. Lanbinctges feuilles.
Le fer à tôle est découpé à froid en lan-z
guettes de 9 pouces de longueur et 6 pouces de largeur, par le moyen d'une cisaille mue par une roue hydraulique : ces pièces passent alors à l'atelier des laminoirs. Celui-ci est composé de deux paires de cylindres avec deux fours d'égales
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