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SUR DA FABRICATION
dimensions et attenant l'un à l'autre. La sole est
faite en briques, entièrement horizontale et ovale, d'une longueur de 7 pieds et d'une largeur de 5 pieds : la grille a un espace de 2 pieds et demi en carré., et se trouve 6 pouces plus bas que la sole. La voûte du font- est inclinée le plus possible vers le devant, c'est-à-dire vers le côté opposé à la grille, afin d'empêcher, autant qu'il se peut, l'entrée de l'air froid lors de l'ouverture
des portes. Par suite de la grande hauteur de
l'autel, la flamme passe le long de la voûte et ne peut point avoir de contact avec le fer ; et afin de s'opposer encore davantage à son oxidation , on répand dessus de temps en temps de la menue houille. Pendant le travail, on met dans l'un des fours ,quarante.- cinq languettes et cela en
quatre paquets de onze à douze pièces, en
ayant soin de les poser à plat et de laisser un espace vide à gauche. Lorsque le fer a acquis la chaleur nécessaire, le chauffeur retire les pièces une à une; il plonge chacune dans une auge remplie d'eau et la donne alors au lamineur, qui la passe en travers huit fois de suite entre les cylindres,; à chaque Lotir, l'aide repasse la pièce au lamineur par-dessus les cylindres. La longueur de
6 pouces qu'avaient d'abord les languettes, se change par là en une longueur de 2 pieds. Dès/ qu'une pièce a pris cette l'aide la remet au chauffeur, qui la longueur' replace dans le même four sur l'espace à gauche qu'on avait laissé vide. Quand les quarante-cinq languettes ont passé au laminoir, et souvent même avant ce temps , les pièces ou semelles du premier laminage sont déjà convenablement réchauffées, et le lamineur, les passe encore trois fois entre les
DU FER-BLANC.
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Cylindres, ce qui leur donne une longueur de 4 pieds. Après cette opération, on les jette à un ouvrier, qui les plie en appuyant le pied sur l'un des bouts de chaque pièce, et en recourbant l'autre au moyen d'une pince, il ferme le pli par' un coup de masse. Le chauffeur reprend de suite les pièces ainsi doublées, et les met dans' le deuxième four. On n'emploie ni eau argileuse ni autre enduit pour empêcher le soudage' des doublons. Le travail du laminage est alors interrompu pendant quelque temps, et l'on recommence à découper des fers ou languettes, qui sont posés dans le premier four , puis on continue le laminage en passant les doublons deux fois entre les cylindres ; le doubleur les plie alors une seconde fois après les avoir feuillées ou ouvertes, pour s'assurer qu'elles tue se sont point soudées ; les feuilles .ainsi quadruplées sont remises au feu pour la quatrième
fois, et cela dans le second four : 'finalement,
on les passe encore trois ou quatre fois au laminoir. Il arrive souvent que des feuilles quadru-
plées sortent de ce four , même avant que le laminage des feuilles doublées soit terminé. Ces feuilles ainsi quadruplées sont ensuite découpées à la main après quel'on y a tracé, à l'aide d'un modèle, les dimensions veuf ues.
50. Du four à décaper.
Comme il est essentiel, dans le four à décaper, , d'empêcher le courant, d'air d'arriver sur les feuilles (i) , la grille du four doit être sur(1) Le texte franpis (Annales des Mines, vol. IV, p. 636Y