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NOTICE GE.OGNOSTIQUE
mineé. Près de Fürfeld , la roche se sépare en prismes assez prononcés. Près des salines de Creutznach, on a exploité "ivre dans des mines de cuivre dans le porphyre. Si l'on en le porphyre. . Mines de
Juge par le nombre et l'étendue des ouvrages
souterrains que présente cette localité, l'exploitation doit y avoir été considérable et productive. Le filon principal contenait sur - tout du cuivre pyriteux et du cuivre gris, circonstance que l'on m'a fait remarquer comme appartenant seulement dans le Palatinat aux gîtes de cuivre situés dans le porphyre (Dippenvreiler et Creutznach ), tandis qu'on assure que les filons de cui-
vre exploités dans le terrain de trapp produiSources salées de Creutznach.,
saient principalement du cuivre carbonaté. Enfin, c'est du sol porphyrique que sortent, sur les bords et dans le lit même de la Nahe les nombreuses sources salées de Creutznach, et des trous de sonde percés au fond des puits où ces sources se rassemblent, ont été poussés jusqu'à plus de 6o mètres du jour, sans rencontrer aucune autre roche que le porphyre. Ce fait me semble bien remarquable, et je le crois unique dans l'histoire des sources salées exploitées, qui partout ailleurs sortent de terrains de sédiment. Les sources de Creutznach ont une température un peu plus élevée que la température moyenne de l'atmosphère; elles ne contiennent qu'environ un centième de sel marin, et avec ce sel seulement des muriates de chaux et de magnésie, et un peu de bitume, mais ne renferment pas un atome des
sulfates terreux ou alcalins qui existent dans toutes les sources salées de l'est de la France et du nord de l'Allemagne.
SIJR LE PALATINAT,
523 Pour compléter l'indication de toutes les loca- Porphyre lités dans lesquelles j'ai observé le porphyre e dois ajouter que le sommet de la montagne du berg. Landsberg, près Obermoschel , présente des rochers escarpes qui paraissent de même nature, edtu.
et qu'on croit aussi l'avoir rencontré dans l'intérieur des travaux des mines de cette montagne
et de celles du Stahlberg; mais, ainsi que j'ai
déjà eu occasion de le dire, ces deux montagnes
sont tellement bouleversées, et elles offrent, sur-tout la première, l'assemblage de tant de terrains différens , avec un désordre si grand dans leur réunion, qu'il me semble qu'on ne peut tirer aucun parti des observations auxquelles elles donnent lieu, pour déterminer l'âge relatif des clifférens terrains dont elles sont formées. Ce sera donc en faisant abstraction de ces deux derniers gisemens , que je jetterai un coup-d'oeil général sur les terrains de porphyre dont je viens de parler.
Plusieurs géologues ont paru les regarder
Ancienneté comme faisant partie de la formation trappéenne relative des de la Nahe (1), et on ne peut se dissimuler, en
effet, que dan S- certaines localités il paraît y phyrques. avoir une grande connexion entre le porphyre et le trapp. On a même cité, au Schaumberg , de petites couches d'argilolite c'est-à-dire de la roche qui, dans quelques endroits, forme la pâte du porphyre, comme paraissant alterner avec les roches trappéennes (2). De plus, dans quelques terrains trappéens des environs du Mont-Ton(I) M. Omahus d'Halloy, Journal des Mines, n°. 144; M. Calmelet, Journal des Mines , n°. 146, p. 142. (2) Steinheimer,, Geognostiche Studien , etc., p. 85.
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