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Comme l'analyse des pierres par la potasse psi toujours plus simple et plus facile que celle que l'on peut faire par tout autre moyen, lorsqu'on n'a pas 'la certitude de la présence d'un alcali, il est convenable d'en faire d'abord la recherche, indépendamment de toutes les autres substances. Onprocède à cette recherche comme il Suit: On mêle la pierre porphyrisée avec trois fois
son poids de céruse (1) ; on met le mélange dans un creuset de Hesse de grandeur telle qu'il en soit à moitié rempli, et l'on introduit ce creuset dans un autre creuset de même espèce. On chauffe à la chaleur blanche, jusqu'à ce que la matière soit parfaitement liquide. Alors
on retire le petit creuset lorsqu'il est refroidi , on le concasse , et on trie avec soin le verre et toutes les portions du creuset auxquelles il adhère. On réduit le tout en poudre fine, et l'on fait bouillir cette poudre avec de l'acide muriatique du commerce. Quand on juge que l'acide a suffisamment agi, on évapore à siccité, ouïeprend par une petite quantité d'eau bouillante, on décante et on lave à plusieurs reprises avec peu d'eau. La silice se trouve séparée avec /a plus grande partie du plomb à l'état de muriate. On précipite ce qu'il en reste dans la dissolution ainsi que toutes les terres et les oxides métalques qui proviennent de la pierre, par l'eau de chaux, puis la chaux par le carbonate d'ammo(i) Comme on n'opère pas dans un creuset métallique, il est
inutile de mêler la céruse de nitrate de plomb, qui coûte beaucoup plus cher. On pourrait remplacer la céruse par le minium ou par la litharge.
zot niaque bouillant; on évapore à siccité, on ajoute au résidu un peu d'acide sulfurique, et on le calcine; l'alcali reste à l'état de sulfate.Sil'on était assuré de l'absence de-la magnésie; on pourrait précipiter immédiatement la liqueur muriatique par le carbonate d'mmoniaque , sans employer l'eau de chaux. EXTRAITS DE JOURNAUX.
18. Nouvelle couverte pour la porcèlaine;_par M. Rose de Coalport.. ( TransactiOU of the Society of arts, 1820.) On fait friter un mélange de 21 parties de feldspath couleur de chair de Velchport,r8 parties de borax, 4 de sable, 3 de tartre, 3ale soude et 3 de kaolin : on broie la matière fritée, et on y ajoute 3 parties de borax. La poudre donne une excellente eau verte, qui s'étend sur la porcelaine sans grains ni gerçures y et sur laquelle les couleurs réussissent d'une manière remarquable, même le vert de chrôme, et sans qu'il se manifeste de ces taches ou de ces rayures qui se remarquent si souvent sur les couleurs des porcelaines de France.
tp. Sur la dissolubilité et la cristallisation- de la chaux; par M. Philips. ( Annales de
Chimie , tome X, page 213.)
M. Dalton a le premier observé que la chauK est plus soluble dans l'eau froide que dans l'eau chaude, et il a- de plus donné la table suivante, destinée à faire connaître les différences de solubilité pour diverses températures.