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SUlt LES MINES
passe au lieu où est le château de Pont-Gibaute et paraît avoir rempli le lit de la Sioule sur une hauteur de vingt à trente pieds. Cette rivière a dû se creuser un nouveau lit, et l'érosion s'est opérée aux endroits où le basalte est venu s'appuyer latéralement sur le schiste, tantôt sur une rive, tantôt sur l'autre, mais presque toujours aux dépens de la roche primitive, qui est en effet bien moins dure que la lave. Le basalte n'a d'ailleurs aucun rapport avec les filons métalliques; il arrive seulement qu'il en recouvre et en cache quelques affieuremens, comme cela est arrivé en partie pour celui des Combres dont nous allons parler. De la 'mine des Combres. Cette mine est située à une heure et demie de chemin au nord-ouest de Pont-Gibaut et à trois kilomètres environ de celle de Barbecot; elle fut rouverte par MM. Drelon et Enielvin, qui en devinrent concessionnaires en 1785 : elle est placée dans un escarpement de dix mètres de hauteur, sur la rive gauche do la Sioule et près du moulin des Combres, dont l'exploitation a pris le nom. Voici quel était l'état des travaux, en 1784, d'après un mémoire trouvé à l'administration générale des mines : ,(1°. Une galerie dont l'entrée est à 8 pieds du bord de la rivière et à 6 au-dessus de son niveau ; elle a 9 toises (18...) de longueur, avec deux embranchemens ou galeries de recherche chacune d'une toise 2.I.) environ : elles sont faites dans le roc. Au milieu de cette galerie s'abaisse un puits de 70 pieds (22,...,758 ) de profondeur, de
"maniere4 qu'il se trouve à 64 pieds (upii»,79aû
DE PONT-GIBAUT.
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dessous du lit de la rivière, Lorsque ces entrepreneurs ont commencé à vider ce puits en Juillet 1783, il était plein d'eau, de terre et de décombres; arrivé au fond, on a trouvé le filon, qui était de galène; mais on n'a pu s'assurer, immédiatement de sa largeurou de ce,-.que l'on pouvait en espérer. 5'. Plus loin, en, remontant la Sioule, est un autre puits au même ni-
veau que le précédent; il est rempli :d'eau. 4°. Plus loin et à quelques toises, se trouve une galerie de 14 à 15 toises (27r.,28 à 9.r.,25); elle
est remarquable et curieuse en ce que l'entrée est placée dans un escarpement où l'on peut voir aisément la composition du terrain qui recouvre cette mine.La superficie est une plaine labourée, dont les terres sont formées de cendres et terres
volcaniques, mêlées de terre végétale et de
beaucoup de pierres volcaniques : sous cette terre sont des colonnes-de basalte de quatre toises en-
viron de hauteur, qui forment le toit de cette galerie. Les colonnes sont posées sur une couche de galets ou pierres roulées de quart .z et
de schiste quartzeux micacé, qui composent les \ roches de ce canton. Sous la couche de galets est une.roche schisteuse, quartzeuse , argileuse et. micacée. Il faut regarder la couche de galets comme l'ancien lit de la Sioule, dans lequel la matière volcanique fluide s'est précipitée comme dans la portion la plus basse de la valléei,-. s'y est refroidie, et où, par le retrait, elle a formé des Colonnes. On dit que cette galerie avait été entreprise par le conseil .d'un tourneur de -baguettes ; mais l'événement n'a pas réalisé les espérances qu'il avait données. 5°. En continuant de remonter la Sioule, il y a un autre puits