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Sun LES MINES
La mine de Roure est située à une lieue environ de Pont-Gibaut , en remontant la Sioule, et
à i,Soo mètres de cette rivière. Les vieux travaux que l'on reconnaît à la surface du
sol n'ont pas servi à la compagnie du Lyonnais qui reprit l'exploitation en 1783. La montagne qui renferme le filou principal en contient plu-
sieurs autres moins importans , parallèles au premier, et compris avec lui dans une bande de 100 à 120 mètres de largeur. Le filon que l'on a attaqué est épais de 8 à ro mètres dans sa tota-
lité. Le mur n'était pas bien caractérisé, c'està-dire qu'il était difficile de le distinguer de la masse même du filon. Sa direction est nord-sud,
il incline d'environ 700 avec l'horizontale. A 40 mètres de l'orifice de la première galerie on a rencontré le minerai disséminé par petites veinules dans une argile durcie : c'était de la galène cubique, et souvent du plomb blanc ; ils
étaient peu riches en argent. Vers le mur, et
immédiatement à côté de ces minerais , il y a un lit de quartz, que l'on regardait comme faisant partie du filon qui renferme de la galène à grain
d'acier, disséminé et riche en argent. Cette disposition était constante , et s'est présentée pendant près de 1 20 ou 18o mètres, au bout desquels on est sorti dans un autre vallon, après
avoir traversé la montagne. A 8o mètres de la première entrée, on a creusé un puits sur le minerai dans la partie qui a paru la plus-riche. On trouvait de temps à autre des rognons de galène pure , qui , comme à l'ordinaire, était peu riche en argent.
La mine n'avait pas beaucoup d'eau, le rocher était dur à percer, sur-tout la partie quartzeuse; on n'employait pas beaucoup d'étaies, On
DE PONT- GIE Avr.
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sol, le filon sur une peut suivre, à la surface du lieue, à ce étendue en longueur de plus d'une séparés de sont qu'on assure. Les vieux travaux Lyonnais par un ruisceux de la compagnie du souterrains de seau. On entretenait dans les et autant vingt à vingt-cinq ouvriers mineurs étaient de manoeuvres. Deux maîtres-mineursla Sioule chargés du boisage. On avait établi sur tables dormantes une laverie composée de onze percussion. IL y avait en outre un et une table à labyrinthe. On un bocard à cinq pilons avec avait aussi, pour les besoins de la mine, une de scie à eau. Trois tables étaient couvertes toile destinée à retenir les parties métalliques faite lamelleuses ou en paillettes ; la toile était étaient Trois hommes exprès pour cet usage. employés au bocard , et douze à treize femmes et au lavage. Il y avait sept ou huit casseurs à la cuve aussi le criblage trieurs. On pratiquait toutes et il y en avait cinq d"établis. Maintenantterrains ruinées, et les les constructions sont ont été vendus. par De toutes les mines qui ont été exploitées de Roure Lyonnais, c'est celle la compagnie du facilités pour qui offre le plus d'avantages et de Enjelvin , la être remise en activité. Suivant M. richesse suffisante du minerai, particulièrement de en argent, l'étendue du filon, la constance des ouvrages ses produits dans toute l'étendue fallait exd'eau qu'il pratiqués jusqu'ici, le peu traire journellement , sont des circonstances ne peut tellement favorables, que cette minepeu plus manquer d'être remise en activité un n'avaient tôt ou un peu plus tard. Si les latitirnens pas été détruits cela aurait certainement eu