Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 98]

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PON'T-CIBM11°.

6I1R, LES MINES.

lieu, parce qu'il y a peu d'entreprises de mine dont le succès soit moins douteux. Des fonderies de P ont-Gibaut en 1792. Les fonderies construites par la compagnie du Lyonnais à Pont-Gibaut consistaient en troi3four-

neaux de grillage, placés en plein air à côté des

bâtimens ; un fourneau à réverbère qui avait

pieds de long sur 6 pieds et demi de largeur,

et surmonté d'une cheminée de trente-trois Pieds de haute la voûte était elliptique, et il y avait trois portes;-ce fourneau servait à traiter par une première fonte, le minerai riche et ordinairement non lavé; deux fourneaux à manche où l'on fondait le minerai pauvre avec des scories provenant de la fonte au fourneau à réverbère. Ce minerai pauvre était préalablement grillé trois fois dans les cases dont on a parlé, et cette opération était faite avec de la houille carbonisée, dont une partie provenait des couches de Plagnes, et l'autre des mines de la Taupe près Brassac. Les proportions des fourneaux à manche étaient celles des fourneaux de SaintBel, diminués seulement d'un douzième sur toutes les dimensions. On employait, pour la fonte, du coak dans la quantité d'un tiers du poids du minerai. Deux soufflets en bois fournisSaient le vent nécessaire à la combustion. Le mouvement de ces machines dépendait d'une

chute d'eau prise de la rivière de Sioule, de telle manière que l'eau était toujours abondante, sans qu'il y eût jamais inondation. La

fonte au fourneau de réverbère se faisait moitié au bois et moitié au charbon de terre; le minerai avait déjà subi deux grillages, et l'on en pas-.

7o jusqu'à 80, sait dans chaque opération defourneau à man..La foute au quintaux anciens.

grillé trois fois , clic, faite surie minerai pauvre à réveravait lieu avec les scories du fourneau fonte, bère, et du plomb provenant de la même alors une car c'était lorsqu'il était trop cassant; mélange véritable matte riche. On ajoutait à ce de la fonte des un sixième de laitier, provenant minerais de fer, et que l'on faisait venir des Il rebords du Chavanon, près de Bourg-Lastic. venait à un prix assez élevé à cause de la dis. saumons tance. On coulait le plomb obtenu en grandes fade 50 livres. Le quintal de galène à livres de plomb , cettes ou cubique donnait 45 d'argent au et celui-ci contenait de 6 à 7 onces quintal ancien. Le minerai de bocard, qui était de plomb bien lavé, rendait de 57 à 58 livresétait de r r, au quintal , et la richesse en argent livres de 12, jusqu'à 16 onces d'argent par 100 plomb. Le fourneau de coupelle était circulaire, de d'un chapeau de 7 pieds de diamètre et recouvert Deux soufflets de cuir étaient fer enduit d'argile. leur vent sur la surface disposés pour projeter contenait 100 quintaux de du bain. Le fourneau de La litharge qui provenait plomb en saumons. à nature à raison de 27 l'affinage était vendue en l'on obtenait 29 francs le quintal. Le plomb que était très.doux , et fort recherché dans le commerce. Les fontes n'ont guère duré que deux ans et demi, pendant lesquels on a fait quatrevingt-deux affinages. Tout le plomb étant mêlé, 'Go quintaux de plomb d'oeuvre donnaient de

127 à 1.30 marcs d'argent. La quantité de

plombet de litharGe obtenue peut être évaluée à