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SUR UN ESSAI
circonscriptions politiques ; il pensait, au contraire , que les seules divisions propres à atteindre le but qu'il se proposait, étaient celles dé-terminées par la nature du sol. En effet, c'est de cette circonstance que dépendent les productions d'un pays, et malgré les modifications que peuvent apporter les moeurs , les gouvernemens et les autres accessoires , les habitans sont en général dans une dépendance continuelle des productions de leur sol. Un essai de ce genre que j'avais publié en 180.8, donna l'idée à M. de Mon tbret de m'en-
gager à dresser une carte qui représentât les masses à terrains de diverses natures qui recouvrent le sol de la France ; il me promit en même temps de me diriger par ses conseils, de mettre à ma disposition les nombreux matériaux qu'il avait rassemblés dans le cours de ses longues études, et dé me faciliter les moyens d'en acquérir de nouveaux , tant par la correspondance du Bureau de statistique, que par ses relations personnelles avec les minéralogistes les plus instruits, et notamment avec Messieurs les ingénieurs du corps des Mines de France -(.1), J'accueillis avec empressement une proposition qui rentrait autant dans mes gOtILS et qui mettait à ma disposition une réunion de ressources -supérieures à celles dont peut - être aucun naturaliste n'avait joui; mais je m'aperçus (t) Il serait trop' jlong de nommer ici toutes lés personnes qui ont bien voulu nous fournir des matériaux pour ce travail, il faudrait y indiquer tous les savans et tous les observavateurs que M. de Montbret et moi , nous avons eu occasion de voir.
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DE CARTE GlkLOGIQUE.
insurmontables bientôt des -difficultés presque celles qui de ce travail. Je reconnus qu'outre des choses , les résultent de la nature même environné laissaient renseignemens dont j'étais beaucoup d'obserdes lacunes immenses, que des époques antévations qui. remontaient à géologie a faits 'dans progrès que la rieures aux devenaient inutiles , et que ces derniers temps mes travaux bien loin depouvoir y sUppleer par de plusieurs personne1S-; il faudrait WVie entière matériaux hommeslaborieuX pour rén&ir les.fait renonobstacles m'eussent nécessaires. Ces autre côté ire n'avais cer à Yentreprise , si d'un -trayait il vaut mieux genre de senti que dans ce puisqu'on peut de ne rien faire , faire mal que que l'erreur y met dire, en quelque manière, J'ai pensé aussi que sur le chemin de la vérité. je faisais de mon amourl'espèce de sacrifice que science , me donnerait l'avantage de la propre à donc consacré sans des droits à l'indulgence. J'ai temps que des detravail le peu de relâche à ce laissaient à ma disvoirs étrangers à la science qui, position , et j'ai entrepris plusieurs voyages procurer une pour rne trop rapides à la vérité'des je parcontrées que 'véritable connaissance moins des moyens courais , me donnaient anmême plan, les obserpour coordonner, sur un vations des autres. semblent conDeux points de 'Vue principaux d'un pays en réduire également à la division parla nature du gions physiques -déterminées , c'est-àsol : t'un le considère géologiqueinent l'autre ne l'endire par époque de formation ; nature minéravisage que sous le rapport de sa
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