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SUR .UN ESSAI
DE CARTE Gft)LOGIQI/E
logique, ou plutôt chimique. On croirait, au premier aperçu ,que ce dernier moyen est celui qui atteint le mieux le but, puisqu'il semble le plus
gnosie , on multipliait infiniment les obstacles suffisantes résultans du défaut d'observations de la difficulté pour une aussi vaste étendue, et les difféde rapporter à des termes communs des pays éloirens systèmes qui existent dans quelquefOis il arrive gnés. D'un antre côté ,présenté de très.grands terrains qui ont que des certaines contrées se resdéveloppemeris dans
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en rapport avec l'action que certaines terres exercent sur la végétation; mais, d'un autre côté, les différens états d'agrégation des substances qui composent le terrain, la position physique
du sol , et d'autres circonstances qui tiennent aux époques de formations, exercent souvent
une influence aussi rnârquée. C'est ainsi que /es pâturages des Alpes pennines , les garrigues du
Languedoc et les champs de la Beauce présentent de bien grandes différences dans leur aspect et leurs productions , quoique le sol y soit également de :nature calcaire. On sentira aisément, au surplus, que la considération géologique est bien plus avantageuse pour le progrès de la science, qu'elle offre. beaucoup plus d'in-
térêt à la curiosité générale, et que la faculté
,qu'elle laisse de:réunir selon les circonstances, plusieurs systèmes en,un seul groupe, permet bien mien* de sè passer des observations détaillées qu'exigeraient dans le cas contraire les changemens si fréquens que présente la nature des substances dominantes dans un terrain formé
une même poque. On pourrait supposer que ce principe une fois adopté, il suffisait de prendre pour guide les divisions établies dans les livres de géàgnosie , et .d'indiquer sur la carte les lieux où se trouvent les diverses formations déterminées par les 'auteurs Systématiques; niais l'expérience m'a bientôt prouvé quele ne pouvais suivre cette marche si simple en apparence ; car en admettant toutes les subdivisions établies dans les traités de géo-
n'est serrent à tel point dans d'autres , qu'il sur une d'indiquer leur existence plus possible carte générale.
le désir
11 a donc fallu sacrifier à l'uniformité détails qu'on
tous les si naturel de présentercontrées, sauf à les repossédait sur certaines il a produire dans des mémoires particuliers; qui , 'en fallu imaginer également un système des difaisant abstraction d'une grande partie visions établies par les auteurs , conservâteeeet s'aspendant les coupes les plus essentielles, divers terrains sociât avec la manifestation des
- on
dans les pays que je voulais représenter si des terrains concevra aisément , en effet, que resserrés de particuliers se trouvent souvent puisse être manière à ce que leur existence ne d'ail.indiquée séparément sur la carte, et que généraux leurs ces terrains aient des rapports il van-. qui les distinguent des autres groupes signe comniuir, dra mieux les représenter par undistinction qui ne
plutôt que d'entreprendre une nombre de peut se soutenir que dans un petit cas. Guidé par ces considérations,. et après un grand nombre de tâtonnemens , j'ai été conduit la carte dont au système qui a servi de base à