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CARRIhES ET' FOURS A PLÂTRE
DE SAINT-LiGER.
plus ou moins pénétrés de matières charbonneuses. Parmi les roches qui composent ce terrain , il en est une, entre autres , bien remar-
accompagnées de gypse ; au moins on n'y a pas reconnu jusqu'ici la présence de ce minéral.
quable: elle sert de toit à une couche de houille
peu épaisse qui se trouve près du jour. C'est une roche blanche , tendre, très-compacte, et
renfermant seulement çà et là quelques points de mica. Elle doit être considérée comme Une des limites extrêmes dans la série des roches arénacées. Ce terrain houiller s'étend, à partir de là, dans la commune de Saint-Berain. Plusieurs exploitations y sont ouvertes. La houille qu'elles fournissent n'est. pas de bonne qualité; mais vu leur proximité du canal du Centre , tout le gros charbon se transporte encore avec avantage à Châlons et à Lyon. Le menu est consommé dans le pays par les fours à plâtre et par la verrerie de Saint-Berain. Conclusions. La formation gypseuse, aux environs de Saint-Léger, repose sur le terrain houiller, et est recouverte par un calcaire à gryphites. Le même rapportde position entre ces mêmes masses minérales :;'observe encore près de Couches, à I myriamètre à l'ouest- nord- ouest de Saint-Léger. En effet, après avoir marché continuellement sur les grès jusqu'auprès de ce bourg , lorsqà'on s'écarte un peu sur la gauche pour aller vers Chalaticey,, on rencontre bientôt les marnes rouges et vertes reposant sur le grès, et par dessus ces marnes le calcaire à gryphites , dans lequel la mine de fer se trouve formant une couche : c'est du fer hydraté en très - petits grains agglutinés, ou une sorte d'oolite ferrugineuse. Là les marnes ne paraissent .point être
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Il est remarquable que d'après les observa-
tions de MM. Lamé et Thirria , la formation de 'gypse qui existe à Decize , département de la
Nièvre, repose sur le terrain houiller , et est
recouverte par un calcaire à gryphites fort analogue à celui de Saint-Léger.
511. Exploitation du pldtre. L'exploitation de la pierre à plâtre se fait de deux manières différentes 10. par galeries ; 2°. par puits et galeries. On exploite par galeries dans trois carrières ; lionExploitapar gaon emploie ce mode dans les parties les pus dé- leries. clives de la colline, là out. le gypse ne se trouve pas à une grande profondeur sous la terre végétale (1). (1) On commence par ouvrir une tranchée du dté de la
pente , et on avance progressivement en travaillant par banquettes assez irrégulières, et en conservant une rampe pour l'accès des charrettes , jusqu'à ce qu'on ait mis à découvert dans le fond de la tranchée, tout le terrain depuis la surface
jusques et y compris le banc de fond, et jusqu'à ce que ce terrain offre assez de solidité pour qu'on puisse excaver en dessous. Quand on est arrivé à ce point, on pousse une galerie qui prend dans son épaisseur tout le banc de galerie on lui donne 3 mètres de large et on la muraille à l'entrée alors , comme son sol se trouve audessus de celui de la tranchée ouverte , on fait un remblai en pierre dans cette dernière pour que la voie des voitures ne soit pas trop encaissée, et que celles.ci puissent pénétrer dans la carrière. On mène ensuite d'antres galeries en divers sens pour recouper la'
première; on leur donne Io mètres de largeur, en laissant des massifs ou piliers, qui sont ou cylindriques ou prismatiques carrés, et qui ont de 15 à 20 mètres de ,tour. Après avoir ainsi exploité le banc de galerie, on prend sous ses