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CARR1kRES ET FOURS A PLATRE
4o francs pour une toise. Ce sont eux qui paient les autres ouvriers et qui fournissent tous les outils, la poudre et l'huile. Les tourneurs gagnent à-peu-près 2 francs par jour,
les autres manoeuvres gagnent t franc 5o cent. Dans les -exploitations par galeries , les frais sont moindres , attendu que les charrettes
peuvent .arriver jusqu'au fond de la carrière pour être chargées ; mais aussi les premiers déboursés, pour faire une vaste tranchée ouverte, sont beaucoup plus considérables que ceux qu'entraîne le percement d'un puits. Les propriétaires donnent 4o francs pour l'extraction d'une toise de pierre à plâtre. Le transport au canal leur revient à-peu-près à 30 francs. Cette _toise se vend sur le canal 90 francs pour
le plâtre de deuxième qualité, et Io° à ito fr, pour le plâtre de choix, ou de première qualité (1).
III. Fours àpMtre. Le plâtre s'emploie à deux usages : pour la ( ) Autrefois, elle s'est vendue 5oo et 36o francs , et cette baisse dans les prix a été le résultat inévitable de la
concurrence qu'ont élevée les nouvelles exploitations ; mais toutefois, il parait qu'à ces taux- là les bénéfices des exploi-
tans, et sur-tout des petits exploitans sont trèsmodiques malgré la position très-avantageuse des carrières de Saint-Léger
pour l'écoulement de leurs produits. Les propriétaires des grandes exploitations sont les seuls qui tirent un très-bon parti'
de ce genre d'industrie, parce qu'ils ont eu assez d'avances pour attaquer leurs carrières par galeries, et pour former des établissemens pour la cuisson et la préparation du plâtre. Cette. préparation, en effet, procure d'assez grands bénéfices, mais la majeure partie du plâtre est encore livrée cr ne.
DE
SAINT-dGER
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dernier usage en bâtisse et pour les engrais. Ce partie. consomme la très-grande à la bâtisse est le plus blanc; Le plâtre destiné qu'on c'est celui du banc de galerie ou. celui carrière. choisit dans les autres parties de la Tout le reste sert pour engrais. cuit dans des FolirsàcalLe plâtre pour la bâtisse est brûle des fours à calcination périodique oh l'on comme' à l'exfagots. Ces fours sont à l'intérieur rectangulaires de 4 mètres térieur des prismes est de de de haut. Leur contenance ordinaire le haut, et on y a toise ; ils sont fermés par seulement réservé un trou qui sert pour le paspratlquée sur sage de la fumée. Une porte est la sole du fourneau, une des faces. On élève sur ires à la porte, le long des deux côtés pérpendicula lesdeux petits murs de oLiL5o de hauteur, sur former pour quels on établit des barres de fer qu'on charge le et c'est là-dessus une grille , dessous des fagots, et en sept plâtre. On allume On en retire àcuit. à huit heures le plâtre estchacun roo kilogram. peu-près 130 sacs pesant de fagots, On consomme pour cela deux cents ouvrier. un à 9 francs le cent. On emploie d'engrais est cuit c mnonateirnàccoant: destiné à servir Le plâtre avec de dans des fours à calcination continue, Ces fours sont la menue houille de Saint-Berain. à quatre, à l'extérieur carrés ou circulaires, ils ont de 3 à 4 mètres trois ou deux embrasures : de cône intérieur est un tronc de haut ; leur vide toise. Un .contient -1 ou 4 de renversé, qui stratifier enoccupe à ouvrier est constamment le comsemble , dans le fourneau, la pierre et le plâtre bustible , et à retirer an fur et mesureplâtre sort calciné, par, les embrasures `Mais ce