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RECHERCHES 448 ni oxidé de manganèse. En outre la composition
des chaux hydrauliques est très-variable : les unes ne renferment presque que de la silice, d'autres en contiennent très-peu. En quoi diffè- \rent les propriétés de ces chaux, dont les principes ne sont pas identiques? La question n'est point encore résolue. Toutefois la plupart des chaux hydrauliques renferment sur-tout de la Chaux hr. itatuiclier
silice et de l'alumine. Puisque la silice et l'alumine ne sont que mélangées dans la. pierre à chaux ét'que la combinaison est l'effet de la 'calcinatiOff, il était natu-
rel de croire que l'on pourrait 'fabriquer des .-.chaux hydrauliques avec des calcaires donnant
del& chaux grasse, pourvu que l'on ajoutât avant la cuisson les substances différentes de la chaux' que l'on trditite dans la plupart des chaux hydrauliques. En' effet, l'expérience a prouvé' qu'on pouvait transformer dés chaux communes
en chaux hydrauliques. On alaissé une chaux Commune grasse se réduire spOntanément - en poudre fine dans un endroit see et couvert ; ou l'a pétrie ensuite r; à l'aide d'une certaine quani' tué d'eaiti, avec de l'argileet-bii,'eti a fait des boules qui ont été séchées et cuites ensuite dans un four à chaux. -
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Les chaux communes très- grasses peuvent
comporter 20 d'argile pour les chaux moyennes en ont assez d& i5;yici'et mêmd6 suffisent pour celles qui ont déjà quelques qua-lités hydrauliques. Lorsqu'on force la dose jus-
qu'à 31" ou 40; la chaux que-'on obtient ne fuse pas; mais elle se pulvétfacilement , donne-, lorsqu'on la détrempe
une pâte .'qui prend COrps sous l'eau: très-promptement.
Par ce procédé, on peut faire une chaux
SUR LES MORTIERS, etc.
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hydraulique aussi énergique que l'on veut, puisqu'on est maître des proportions d'argile que
l'on ajoute. L'opération peut se faire dans un
four à chaux ordinaire. On construira une voûte
en pierre calcaire ordinaire, par-dessus cette .voûte on placera les boules dont nous avons parlé et chaque fournée donnera ainside la chaux hydraulique et de la chaux commune, que l'on transformera en chaux hydraulique dans la fournée suivante. M. Vicat a formé, avec dela chaux deChafnpigny et de l'argile deVaiivres, une chaux hydraulique factice très-supérieure à la chaux de Metz. Ce sera une chose.à examiner, dans les pays à pierres tendres et crayeuses, s'il
ne conviendrait pas de substituer la pulvérisation mécanique à la première cuisson.. Il y a trois procédés d'extinction principaux : Procédés le premier consiste à immerger la chaux vive d'extinction. dans une quantité d'eau suffisante et à la laisser se déliter ,se fondre. Ce procédé est le plus géné-
ralement adopté, mais il ne faut point ajouter une trop grande quantité d'eau : c'est aussi un inconvénient de mettre l'eau à plusieurs reprises. On a remarqué que les morceaux déjà échauffés
et qui reçoivent l'eau projetée ensuite, se divisent mal, et que la bouillie reste grenue; il faut donc mettre de suite la quantité d'eau suffisante, ou attendre, pour en ajouter, le refroidissement .de la masse.
Le deuxième procédé consiste à plonger la chaux vive dans l'eau pendant quelques se
coudes, et à la retirer avant qu'elle commence à fuser. La chaux se réduit en poudre fine après l'immersion, et il est remarquable que les chaux hydrauliques se divisent mieux que les chaux
grasses communes. Pour' celles-ci, il faut les Tome F-H, 3e. livr. Ff