Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 232]

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StIR LES MORTIERS, etc.

RECHEP,CHES

réduire, avant l'immersion, à la grosseur d'une noix, et les accumuler immédiatement après dans des caisses ou futailles, afin de concentrer la chaleur sans que l'eau puisse se vaporiser. Le troisième procédé consiste à laisser la chaux vive soumise à l'action lente et continue de l'atmosphère : elle se divise ainsi en poussière fine avec un léger dégagement de chaleur et sans

4,e-à

fine chose fort remarquable, c'est qu'une

vapeurs visibles. Voici un tableau indiquant les quantités d'eau

chaux éteinte d'abord par immersion, ou spontanément à l'air , n'est point susceptible de se diviser lorsqu'on y ajoute de l'eau, comme elle l'eût fait si on l'eût d'abord éteinte par le procédé ordinaire ; ce qui prouve évidemment que les deux derniers procédés d'extinction, outre qu'ils divisent la chaux moins bien que le procédé ordinaire, donnent en outre à ses particules la faculté de tenir quelque temps dans l'eau sans

mises aux trois procédés décrits.

ives et caractéristiqu es des hydrates de chaux hy_ de chaux,

absorbée, et le volume pris par deux chaux, dont une grasse et l'autre hydraulique, souPOIDS de l'eau absorbée.

VOLUME en pâte.

kilogr. de chaux commune

ct C-)

0 0. 0

grasse réduite en pâte par le premier procédé Idem, éteinte d'abord par immersion et réduite en pâte.

2,56

5,10

1,51

404

idem, éteinte d'abord à l'air et réduite en pâte. . . . kilogr. de chaux hydraulique réduite en pâte par le premier procédé Idem, éteinte par immersion

et réduite en pâte.

.

.

ldenz , éteinte à l'air et réduite en pâte

1,76 1,05

1,57

0,71

1,27

I,00

se développer.

Nous avons déjà parlé des propriétés distincdi-auliques et de chaux communes. Les hydrates de chaux communes durcissent à l'air, .0'. par la dessication et la combinaison intime de l'eau qui reste avec la chaux ; 20. par la combinaison de celle-ci avec l'acide carbonique. Quant aux hydrates de chaux hydrauliques, ils ne contractent jamais une grande dureté an contact de l'air. - Dans les expériences que M. Vice a faites à ce

enjet, il donnait à. tous ses hydrates la même consistance, à-peu-près celle de l'argile préparée pour les poteries. Il formait, avec ces pâtes fermes des prismes quadrangulaires, ayant pour section un rectangle de 0,1-004 de base sur 0,025 de hauteur ; il a exposé tous ces hydrates pendant plusieurs jours à la chaleur solaire de Pété.; il

Il résulte du tableau ci-dessus que l'on peut faire, avec des quantités égales d'une même Chaux et des quantités d'eau différentes, des Pâtes égales non en volume, mais en consistance; ce qui tient aux différens degrés. de ténuité que les particules de la chaux contractent par les trois procédés d'extinction..

a,:,raelé la légère couche de carbonate de

chaux qui s'était formée à la surfa ce, et il a essayé'

le, dureté des hydrates par un foreti et leur,téna,cité par le poids nécessaire pour rompre les prismes, Il a, ainsi constaté que, pour chaque espèce de chaux, le procédé d'extinction qui divise le .mieulx la chaux est, aussi elui "qui donne la Ff2

Hydrates