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Mortiers hy-
RECHERCHES
grandes classes, les mortiers hydrauliques des, tinés aux constructions nui doivent être sous l'eau , et les mortiers ordinaires. Les bétons ont été soumis à deux. épreuves
drunliques principales : la première a fait connaître le
ou bétons.
temps employé par chacun d'eux à parvenir à un degré de consistance déterminée , le second a eu pour
but de déterminer leur dureté relative à diverses époques..
L'instrument servant à la première épreuve était une tige d'acier enfoncée par un bout dans. un culot de plomb. La vitesse du durcissement a été indiquée par le nombre de jours qui se sont écoulés depuis l'immersion du béton jusqu'à celui où il a pu supporter la tige sans dépression.
sensible.
La seconde épreuve a été faite en enfonçant une tige aig,ué d'acier fondu , soumise à une percussion constante par le moyen d'une machine. M. Vicat a déterminé, par des expériences préliminaires que (, les carrés des nombres qui ex» priment les enfoncemens de la tige sont réci-7 » proquement proportionnels aux, résistances à » la force qui tend à rompre le béton ». Comme
c'est cette dernière résistance qu'il importe le plus de déterminer , elle a été déduite des expé-
riences faites à l'aide de la machine par le calcul, d'après le principe énoncé plus haut. ( Voyez, pour la description de la machine et pour plus de détails , le Mémoire de M. Vicat, p. 35.) Les pouzzolanes ont été passées au tamis et bien mêlées à la chaux, de manière à former une.pàte ferme, quoique ductile. Les, bétons ont été immergés dans cet état, et l'on a pris, pour les contenir, des gobelets coniques de verre blanc
SUR LES MORTIERS
etc.
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de 0511110 de hauteur, sur 0,07 à 0,08 de diamètre. Cette enveloppe empêche de reconnaître si le béton aurait, sans son secours, conservé sa forme primitive; mais c'est ce qu'il importe peu de savoir, puisqu'on n'emploie jamais les bétons sans qu'ils soient maintenus par une sorte d'enveloppe. Les expériences nombreuses de M. Vicat l'ont Matières que conduit à conclure que les sables siliceux con-.c),)Ritedi.màt viennent aux chaux éminemment hydrauliques ; chaque esque les pouzzolanes, facilement attaquées par les Iàèiaceti.de
acides, conviennent aux chaux très-grasses, et qu'enfin les chaux moyennes demandent, pour donner un bon mortier hydraulique, des pouzzolanes plus difficilement attaquables par les acides, de telle sorte que si l'on écrivait sur une ligne toutes les espèces de chaux, en commençant par les plus grasses, et vis-à-vis les pouzzo-
lanes qui leur conviennent, les sables siliceux placés -vis-à-vis les chaux éminemment hydrauliques, seraient joints aux pouzzolanes plus fa-
cilement attaquées par l'acide sulfurique , par des pouzzolanes rebelles aux acides, difficilement
attaquables, etc. En examinant ensuite l'influence du procédé
Influence
d'extinction, on a conclu que le procédé d'ex- ,du o'extinction. Pr°c.édé tinction dépendait à-la-fois et de la nature de la chaux et de la nature de la pouzzolane.
Pour se rendre compte de ces divers phéno-
Causes de
mènes, on conçoit qu'un mortier quelconque se la solidifie, solidifie par la combinaison qui se forme entre non.
la chaux et les substances que l'on mêle avec elle : il faudra donc toujours tendre à favoriser cette combinaison. Les pouzzolanes attaquables
par l'acide sulfurique le seront aussi par la
