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tvi !Nu tir FER
DE .FRAMONT ET ROTHAU, FOR GIS
liants-fourneaux, comme donnant plus de chaleur, et celui de sapin pur les affineries, comme .produisant un feu plus doux. 'Tourbe.
On exploite de la tourbe à 6 kilomètres,
l'est de F'-amont, dans la petite vallée de Prayé creusée dans le grès des Vosges et ouverte vers la Lorraine. On l'extrait à la bêche et on la sèche au soleil. Il y a de la tourbe exploitable sur les
sommités dé plusieurs montagnes granitiques de ce canton, et particulièrement sur le Champdu-Feu. Forces motrices.
Han ts-tourneaux.
Toutes les machines employées dans les usines
de Framont et de Rothau sont mises en mouvement par l'eau, au moyen de roues à augets ou à palettes; Les eaux étant abondantes toute l'année dans ces deux endroits, et les chutes considérables dans le premier, on s'est très-peu appliqué à les ménager, et je n'entrerai dans aucun détail sur la construction des roues. Les minerais dont j'ai parlé étaient traités, il y a quelques années, dans trois hauts-fourneaux,
ceux de Framone, de Grand-Fontaine et de Rothau. La disette de combustible et le peu d'abondance des mines de Rothau font que les
deux premiers sent seuls en activité -depuis Hant-fourn eau de Framont.
quelque temps. Le haut-fourneau de Framont a 22 pieds de haut, depuis le fond du -creuset jusqu'au gueulard. Il y a 7 pieds du même point à la partie supérieure des étalages, et 13 pouce S jusqu'à la tuyère. Au-dessus des étalages, le fourneau a 7 pieds de large. Autrefois on faisait la chemise ;l'ouvrage et le creuset carrés, ensuite la chemise à 8 pans; maintenant on fait la chemise circulaire, et l'ouvrage ovale aussi bien que le ceeuset. Le creuset peut contenir 1500k. de fonte.
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Sa capacité reste à-peu-près la même pendant toute la campagne, parce qu'on baisse la dame à mesure qu'il s'élargit. Au commencement, on la place à 2 pouces au-dessous de la tuyère. La capacité intérieure du fourneau y compris le creuset, est de 1301.c. environ. Le massif extérieur est construit en grès des Vosges d'un rouge de brique, et d'un grain égal et moyen. C'est avec cette même pierre, qui , étant composée presque entièrement de grains de quarz et d'un tissu lâche , résiste bien au feu , qu'on construit le creuset, l'ouvrage et la chemise.; Pendant le fendage, ce grès subit une sorte de demi-vitrification, due problablement à de petits grains feldspathiques, et devient blanc. Les éta-
lages se construisent -avec un sable rougeâtre un peu argileux qu'on bat fortement. Les embrasures de la tuyère et de la tympe s'ouvrent sous un vaste hangar, qui. embrasse deux faces du massif, et sert à abriter les ouvriers et deux soufflets de bois pyramidaux qui lancent l'air dans le fourneau. Leurs vola.ns sont abaissés par des cames implantées dans un arbre tournant, et relevés par l'effet d'un contre-poids. Le volume d'un soufflet ouvert estV=22702m.c,, eny56Ï-r-c. , et celui d'un soufflet fermé
par suite le vide produit chaque fois que le volant est soulevé, est w .=.1,746gLcs Pour con-
clure de là la quantité d'air lancée à chaque coup de soufflet, il faudrait encore connaître la pression de l'air dans son intérieur au moment où le Volan,t commence à se relever, ainsi que la pression qu'il conserve quand le volant arrive au point le plus haut de sa .eourse. N'ayant pu obtenir ces données, j'adopterai à cet égard la supposition que M. Hassenfratz a faite pour don-