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FONTE
tement soient plus évidens. On a deux effets à produire : d'abord, mettre dans une fusion complète les matières terreuses, afin que le métal puisse s'en séparer avec facilité, et ensuite décomposer l'oxide d'étain, en quoi consiste proprement le minerai. L'addition de la chaux contribue à obtenir le premier résultat, et celle des matières charbonneuses accomplit la réduction de l'oxide. La séparation du métal des substances terreuses a lieu pendant la fusion, en raison de la différence des pesanteurs spécifiques; la plus pesante vient occuper la partie inférieure du fourneau, d'où elle est retirée par le trou de la percée, et l'autre, flottant à la surface du métal, est enlevée de la manière dont on l'a indiqué. Les plaques d'étain obtenues de cette fonte sont souvent très-impures, et leur état de pureté varie suivant la qualité des minerais d'où elles proviennent. On les garde jusqu'à ce que l'on en ait rassemblé une quantité suffisante pour faire un raffinage : cette opération a lieu dans le même fourneau, après qu'on a terminé la fonte de la mine, ou bien dans un fourneau tout semblable réservé à cet usage. Toute espèce de procédé à l'aide duquel on raffine ce métal au feu, doit être fondée sur une
propriété particulière de celui-ci, et qui est
différente de celles que possèdent les métaux avec lequel il est allié et dont on veut le séparer. Ces différences peuvent se trouver dans la facilité ou la difficulté de roxidation , dans leur tendance à se volatiliser, dansla température deleur fusion, ou enfin dans leur pesanteur spécifique relative.
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jours le fer, le cuivre , l'arsenic , le tungstène, provenant du Wolfram, une portion indécomposée d'oxides., de sulfures, d'arséniures, et même quelques substances terreuses ou des scories. Le fourneau destiné au raffinage de l'étain re-
çoit un degré de ehaleur modéré, les plaques de métal entassées dans son intérieur se fondent peu à peu, et le -métal coule à mesure dans le chaudron (Reille), où il est entretenu en fusion
par un petit foyer placé dessous. Les substances les moins fusibles demeurent dans le fourneau, etl'on obtient une nouvelle purification de l'étain en agitant ce métal dans le chaudron pendant quelque temps et par une opération qu'op nomme agitation Vossine Un ouvrier prend du métal
dans une cuiller, et le laisse retomber d'une
hauteur suffisante pour que toute la masse soit agitée.
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Lorsqu'il discontinue, on écume avec soin la surface, et les impuretés sont mises à part à mesure qu'on les enlève : elles consistent en matières moins pesantes que l'étain; mais qui étaient tenues en suspension, et qui, étant désengagées
par le mouvement, montent à la surface. En général, le métal est coulé dans des moules immédiatement après avoir été agité et écumé
complètement; mais pour celui qui provient des minerais ferrugineux et impurs, il peut être nécessaire de le purifier davantage et de le sé -
Tome Fil. 4e. liv.
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Le raffinage de l'étain est fondé sur les deux dernières des propriétés que nous venons d'indiquer. Les substances qtie l'on suppose avoir été réduites dans la première. fusion, et que l'on désire séparer de l'étain, sont presque ton
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