Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
.686
FONTE
537
DES '.111INERAIS
parer des alliages qu'il peut encore former. On
grain tin s'opère dans 'dès fourneaux munis de
y réussit bien en refondant la masse dans le chau,
soufflets et l'on y emploie le charbon de bois. Le procédé est extrêmement simple, et c'est probablement un des plus anciennement pratiqués,ainsi qu'on peut s'en convaincre en observant souvent. des fourneaux d'une construction très-grossière. Les fourneaux dont on se sert maintenant res-
dron keit& ); les portions les plus pesantes viendront occuper le fond, et en enlevant une
portion du métal à la superficie on aura un étain très-sensiblement meilleur.
La dernière opération consiste à couler le
et dont la capacité est telle, que le morceau
semblent à ceux usités pour fondre le fer dans' certaines fonderies où l'on emploie encore les.
d'étain que l'on forme ainsi pèse plus de 3 quin-
soufflets; ils sont formés par un cylindre de fonte.
métal dans des moules ordinairement en granite
taux; on les appelle blocks, et ils sont portés poiir être marqués suivant les réglemens, les uns comme étain commun (block tin),les autres,
qui ont été préparés avec un plus grand soin comme étain raffiné.
La fabrication de l'étain fin (grain tin) que l'on retire des minerais d!alluvion s'opère par des procédés différens, et qu'il me reste à décrire. J'ai déjà parlé de la pureté de cette espèce de minerai sous le rapport du mélange avec d'autres métaux ,.et il est inutile de rapporter les diverses opérations qu'on leur fait subir pour en séparer les matières terreuses par le lavage. Elles'
sont presqu'en tout semblables à celles qui ont lieu pour l'autre espèce de minerai. On amène généralement le minerai d'alluvion à un état de
très-grande netteté, et on lé transporte ainsi jusqu'au lieu où il eSt vendu pour .être fondu
cet établissement s'appelle Blowineffou;se, pou r Je distinguer de celui ryiiel'ion traite le minerai de filon, qui est appelé-, Smeiting- fiollse;"la première dénomination est ainsi indicative du procédé employé.
La réduction des minerais qui donnent le
de fer posé sur un de ses bouts et garni d'argile
ou de braspie (bain) : l'extrémité supérieure est ouverte pour recevoir le combustible et le minerai que l'on y met alternativement à une certaine distance du fond ou de l'extrémité inférieure du cylindre, on a pratiqué une ouverture , afin d'y admettre la buse des soufflets et il y en a une autre, inférieure et opposée à celleci, par laquelle le métal coule régulièrement à mesure qu'il se réduit.
On entretient un fort courant d'air par des
soufflets ou, dans les usines les plus 'perfectionnées, parçles cylindres à piston, et cet air est con-
duit par un tuyau convenablement disposé jusque dans l'ouverture du fourneau. La seule purification dont l'étain paraisse avoir besoin consiste à le séparer des substances qu'il contient suspendues mécaniquement,et pour cela il est versé avec une cuiller dans une espèce de chaudière, où on l'entretient en fusion au moyen d'un petit feu que l'on fait dessous ; on y produit
une agitation prolongée avec un morceau de charbon de bols préalablement imbibé d'eau , que l'on plonge dans le métal fondu et qui est porté jusqu'au fond du chaudron à l'aide d'un Pp2