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.CIIIMIÉ.
vapeur, en contact avec un sel, est en général plus petite que celle de l'eau pure, et par conséquent que les dissolutions salines doivent avoir
leur terme d'ébullition plus élevé que celui de l'eau pure. D'après cela, si l'on fait arriver de la vapeur à 000 , sur un sel que nous supposerons aussi à loo°, sa tension diminue aussitôt, parce qu'une
partie de la vapeur perd l'état dé fluide élasti-
EXTRAITS DE JOURNAUX,
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se condenserait que la très-petite portion nécessaire pour porter sa température jusqu'à celle de la dissolution saline, etc.; mais il serait facile de parer à cet inconvénient en ajoutant au sel une quantité d'eau. telle que la vapeur ne pût jamais la traverser sans s'y combiner entièrement.
5. Mémoire sur .les densités des vapeurs; par M. Cés. Despretz (An. de Ch., t. XXI, p. 145).
que , et le calorique, mis en liberté par ce changement d'état, élève la température de la dissolution saline qui se forme. Une nouvelle quantité
On obtient de la vapeur parfaitement pure, et à la température actuelle des corps environnans ,
de vapeurs arrivant sur le sel, des effets semblables se produisent encore, et ainsi successivement, jusqu'à ce que la dissolution saline ait acquis la température de son ébullition et que
dont le diamètre est triple des tubes ordinaires, et en introduisant dans ce tube le liquide dont on veut peser la vapeur. On y adapte un ballon,
sa vapeur ait une force élastique suffisante pour
faire seule équilibre à- la pression de l'atmosphère. A ce terme, si l'on continue à faire arriver de la vapeur sur le sel, il s'en condensera continuellement une petite quantité, tandis que l'autre s'échappera plus échauffée qu'elle 11 est arrivée, mais aussi moins dense, et la température de la dissolution saline restera constante pendant tout ce temps. Quand enfin tout le sel sera dissous, la dissolution .condensera continuellement de la vapeur et s'éloignera de plus en plus de son point de saturation, jusqu'à ce que son ébullition se fasse au même degré de chaleur que celle de l'eau pure. On voit par ces observations que si l'on voulait dissoudre un sel par le moyen de la vapeur on ferait nécessairement une perte considérableble de vapeur, si ce n'est pour ceux qui d'eau, contiendraient beaucoup d'eau de cristallisation; car de toute la vapeur arrivant dans le sel, il ne
en fixant un robinet à un tube barométrique
dans lequel on a fait soigneusement levide : ce bal-
lon est bientôt rempli de vapeur ; un baromètre ordinaire plonge dans le même ballon, de sorte que l'on connaît la force élastique de la vapeur pesée par la différence des hauteurs du mercure dans les deux tubes ; enfin on juge si la force élastique est au maximum , et conséquemment si l'espace est saturé, par l'inspection d'un troisième tube de baromètre ; dans ce troisième tube il y a du liquide en excès, et il n'en sera de même du tube .qui fournit la vapeur au ballon, qu'autant que le mercure y sera à la même hauteur que dans le dernier. J'ai soumis à mes recherches les vapeurs d'eau; d'éther sulfurique et de sulfure de carbone. Un litre de vapeur de sulfure de carbone, produite à la température de son ébullition, sous la pression de o,m76, et ramenée à la température 00, pèse 5,4358. (I) Il résulte des expériences de MM. Biot et Arago qu'un