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XTTIAITS DE JOURNAUX.
CHIM/E.
manière, mais chauffés pendant une demi-heure an fourneau de calcination muni d'un tuyau d'aspiration, ont donné un culot pesant 6g,3 Enfin ;dans une troisième expérience, le creuset étant resté au feu pendant trois quarts d'heure, on a obtenu un culot demi ductile pesant seulement 5g,3. D'après ces expériences on voit qu'en chauffant
au four à réverbère, à une chaleur modérée,
du sulfate de plomb mélangé de charbon dans la proportion d'un dixième de son poids au moins, on le réduirait en sous-sulfure sans éprouver de perte .notable. Cette opération, facile à exécuter, conterait fort peu. En traitant ensuite le sous-sulfure par l'un des procédés que l'on applique à la galène, on en extrairait le plomb très-aisément. Mais il y a un moyen plus simple encore et en même temps plus économique de réduire le sulfate de plomb en plomb métallique pur. On sait, par les expériences de M. Guényveau , que le sulfate et le sulfure de plomb se décomposent réciproquement, et M. Puvis a fait voir que lorsqu'on mélange ces deux substances dans une proportion convenable,ilen résulte du plomb pur. Le sulfate et le sous-sulfure réagissent l'un sur l'autre de la même manière, et peuvent aussi pro(luire du plomb pur; c'est ce que prouve l'expérience suivante : 20 gr. de sulfate et 29 gr. de soussulfure ayant été chauffés jusqu'à la chaleur blandie dans une cornue de terre, il s'en est dégagé une quantité considérable d'acide sulfureux de. fa plus grande pureté, et il est resté au fond de la cornue un culot de plomb ductile pesant 38 et recouvert d'une couche mince d'oxide vitrifié ..: le mélange contenant 4o gr. de:métal , ou -
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voit qu'il n'en est resté que la vingtième partie à l'état d'oxide. Maintenant si l'on chauffe du sulfate de plOmb avec une quantité,de charbon insuffisante pour le réduire tout entier en sulfure le sulfure formé ne tardera pas à réagir sur
le sulfate non décomposé : or, si l'on fait en sorte que ces deux substances se trouvent, après l'action du charbon, dans le rapport de: 29 à 20, le
produit définitif de l'opération devra être du
plomb pur. C'est effectivement ce qui arrivelors.que l'on mêle au sulfure de plomb les o,o6 de son poids de charbon (1). J'ai fait l'expérience sur Toc) gr. de sulfate, et j'ai obtenu un culot métallique pesant 63 gr., recouvert par une légère couche d'oxide fondu. La rédiiction nla pas été tout-àfait complète, parce qu'une portion du sous. sulfure s'est soustraite à l'action de l'oxide en se mêlant au plomb ; aussi celui-cri était-il un peu aigre : mais on l'a rendu parfaitement ductile en le. fondant avec 0,02 à o,o3 de son poids de limaille de fer ; ce qui prouve qu'il retenait encore environ o,o I. de soufre.
Cette opération se ferait fort bien en grand dans un fourneau à réverbère, et elle serait peu dispendieuse : on laisserait reposer, je plomb en fusion pendant quelque temps dans les bassins de réception ; il s'en séparerait une matte que l'on désulfurerait en la chauffant avec du sulfate, et l'on fondrait au fourneau à manche les scories que l'on retirerait du fourneau à réverbère. Je crois que le meilleur parti que l'on puisse tirer (i) Cette proportion de charbon est celle qui est nécessaire pour reduire l'oxide de plomb et pour convertir l'acide sulfurique en àéide sulfureux. En ajourant moitié en sus , on décompose totalement l'acide sulfureux et on obtient un sulfure. Tome PHI, Te. livr.