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SUR LA LAMPE
Mèltle il n'en existerait pas un troisième , celui qui résulte des économies que l'on peut faire en se servant de ces lampes au lieu de chandelles ou de lampes ordinaires. Voici, à cet égard, les observations que j'ai recueillies Dans les travaux de mines où il n'existe pas de grisou, et où par conséquent le courant d'air ne doit pas être aussi rapide, j'ai reconnu, en Hainaut, que l'emploi des chandelles pour l'éclairage ne coûte pas plus que celui de l'huile dans les lampes ordinaires appelées cressets; mais il y a une économie de frais d'éclairage d'environ un cinquième en se servant d'huile au lieu de chandelle dans les houillères qui fournissent du grisou, parce qu'alors on est forcé d'exciter un courant d'air très-rapide dans les galeries; ce qui naturellement opère une combustion plus active du suif des,chandelles, et les fait constamment couler. Si au lieu de lampes ordinaires ou cressets , on se sert de lampes de Davy, l'éclairage coûte environ un tiers de moins; cette grande économie pour les lampes de Davy, provient de ce que : la mèche en coton peut être beaucoup plus petite s'exque dans les lampes ordinaires ; 2'. l'huile travase beaucoup plus facilement des lampes or-' dinaires par la maladresse des ouvriers, qu'elle dans ne le peut faire des lampes de Davy ; les lampes de Davy, on a un grand avantage brûler de l'huile à quinquet; on en consomme environ un cinquième moins que d'huile non purifiée, et elle ne coûte qu'un neuvième en plus que cette dernière. L'exploitant peut donc récupérer en peu de temps les dépenses d'achat des lampes de Davy ,
DE MUTÉ.
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par les économies notables que ces lampes pro curent clans les frais d'éclairage, LeS,.sieurs Décan, à Dour,, et Jacquin , à Mons, fabriquent des lampes de Davy perfectionnées, au prix de huit francs la pièce ; ils se servent depuis quelque temps de gaze de fil de fer, tissée par le sieur Delvalée , à Dour,, avec autant de perfection que la meilleure gaze métallique qui nous soit venue d'Angleterre (I).
Dans tous les moyens qui ont été employés jusqu'à présent pour empêcher l'inflammation du gaz hydrogène carboné dans les mines de houille,. la lampe inventée par Davy est le plus efficace et en même temps le plus simple; c'est enfin celui qui offre le moins d'embarras et d'inconvéniens dans son emploi. En 1815 ,la Mciété littéraire de Neuwcastle, en examinant plusieurs lampes de sûreté à l'usage des 'mineurs, présentées par MM. Davy-,Stephenson et Murray, a donné la préférence à la lampe de M. Stephenson. Je ne partage nullement son (s) Le tissu en fil de fer propre à la construction des lampes de Davy, pourrait être employé avec succès dans les appareils servant à la distillation du bois , avec lequel on veut former de l'acide acétique et du goudron. Pour économiser le combustible dans cette opération, on fait passer dans le foyer du gaz hydrogène carboné, qui se forme par la décomposition du bois soumis à la distillation. Ce gaz en s'enflammant produit beaucoup de chaleur ; mais ce moyen d'économie,quoique très,avantageux, a souvent occasionné .de grands accident ; l'inflammation du gaz hydrogène a eu lieu dans l'intérieur des tonneaux qui servaient de récipiens , et alors tout l'appareil a sauté. Pour éviter ces sortes d'accident , il suffirait de placer dans le tuyau qui conduit le gaz inflammable immédiatement dans le foyer, un diaphragme, ou, pour plus de sûreté , deux diaphragmes en gaze métallique.