Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 124]

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SUR LA GÉOGNOSIE

DES, ENVIRONS DE VIC.

compacte, on voit des couches de marnes semblables rouges grises et vertes, dont la stratification n'est plus régulière, et qui renferment souvent des systèmes de masses de gypse de dimension fort variable.. Le gypse de ces marnes est toujours d'un tissu très-cristallin, le plus souvent c'est un assemblage d'aiguilles fines ; si elles avaient plus d'adhérence entre elles, la roche serait un très-bel albâtre: le blanc parfait est sa couleur dominante;

encore les mêmes marnes. Les gypses ne se trou-

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vent pas toujours dans ce système ; quand ils

manquent, la stratification est moins irrégulière,: et l'on voit alors différens petits bancs d'im -calcaire semblable à celui du N.. 4. Sa couleur est grisâtre ou rougeâtre ; il est plus tenace (pie le supérieur. On y voit aussi des bancs minces d'une

argilolite blanche ou rougeâtre, souvent fort corrodée.. A Morhange (Moselle), ces marnes renfermer] t une couche mal réglée d'un combustible qui sous

cependant elle est souvent aussi rougeâtre ou gris sale. Les masses de quelque grandeur sont aplaties, et forment des bancs dont les dimensions , dans

le rapport orictognostique , doit être rapporté au

lettenkohle de Voigt (i); sous le rapport géo-

le sens de la stratification , sont limitées d'une

gnostique, cette détermination me paraît également exacte, caries calcaires que M. Voigt cite comme gîtes du lettenkohle sont évidemment le inusehelkalk , et s'il, ne parle pas des marnes et

manière très-variable et paraissent ordinairement ne :point dépasser Io mètres ; leur épaisseur va de 0rn,50c à 2 mètres : les masses les plus grandes sont les inférieures, au-dessus de celles-ci sont des masses de moindres dimensions et plus arrondies; entre ces derniers se trouvent fréquemment

du gypse, c'est que dans les pays où il l'a observé le ,;37pSe ne -monte pas jusque dans le muschelkalk et

reste dans les parties supérieures du grès bigarré.

des rognons d'une forme extrêmement irrégulière et dont la surface parait corrodée. Ces masses

Je ne connais pas bien l'épaisseur de ce sys-

a

tème de.marnes,elle varie souvent de trois à cinq

de gypse sont enveloppées dans les couches de marne et produisent l'irrégularité de- la stratification de celles-ci. On voit ordinairement des filets de gypse blanc fibreux, interposés entre les bancs supérieurs de cette marne. Au-dessous des masses de gypse, on retrouve

mètres. Les marnes du gypse se lient très-intimement au système précédent ,- et l'épaisseur to-

tale des deux systèmes 'paraît varier de huit à trente mètres. Entre Vic et Arraucourt, il existait des Carrières à plâtre établies dans les marnes Nus. 4 et 5, et qui avaient, dit.on, trente mètres

de hauteur. Au-dessous de ces marnes se trouve un cal-

logue à celui-ci, mais subordonné dans le grès bigarré, ou immédiatement superposé sur lui. Il paraît que les gypses se trouvent presqu'à toutes les hauteurs des formations C D et E, et qu'ils ne sont à considérer que comme des accidens des couches de marnes et d'argiles de ces formations. Dans les environs de Lons-le-Saulnier, , il paraît que l'on trouve ces deux gypses séparés par le calcaire No. 6.

6. Calcaire

caire gris blanchâtre, en bancs minces de .0ni3O2c intérieur.

à oin,boc de puissance, formant une ou deux assises,chacune de trois à six mètres d'épaisseur. Ce (i) fourni:d des Mines. Vol. X.VII pa g. 66, ouFoigs gesch. des steink. Vol. I, pag. 77. -

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