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SUR LA. GEOGNOSIE
calcaire a l'apparence presque terreuse ; il est composé de grains cristallins très-fins, d'un tissu
homogène et peu serré ; à l'oeil nu , ils paraissent être semblables à ceux de la marne terreuse, mais à la loupe on voit qu'ils sont cristallins. Ce calcaire est parfois fétide, et se dissout presque compiétement dans l'acide nitrique, en faisant une vive effervescence. On le cuit quelquefois pour en faire une chaux grasse de médiocre qualité. Le banc supérieur et l'inférieur sont fequem-
ment moins homogènes que les intermédiaires, et en diffèrent sous plusieurs autres rapports souvent ce sont simplement des suites de masses aplaties, très-corrodées, d'une contexture ex-
- trêmement inégale et variable; tantôt le calcaire en
est blanc, grisâtre, ou rougeâtre, à grains cristallisés , de grosseur moyenne et d'un tissu serré; quelquefois il est mélangé d'un calcaire d'une apparence de marne terreuse; d'autres fois c'est un calcaire terreux, rougeâtre foncé, à gros grain d'autres fois il est très-caverneux, à cavités trèsirrégulières et anguleuses , soit vides ,soit remplies de petites grenailles d'une matière soit calcaire blanchâtre ou jaunâtre, soit terreuse argileuse rougeâtre. Cette roche si irrégulière est appelée encore crapaud dans le département de la Meur'the, comme celle d'une structure analogue que l'on trouve dans le calcaire No. 4. El le est employée
souvent à faire de la chaux et à ferrer les routes, parce qu'elle est ordinairement très-ferme. Souvent le crapaud manque, et alors les bancs supérieurs de ce calcaire sont réglés, mais caverneux; les cavités ont de deux à huit centimètres de largeur; elles sont aplaties dans le sens de la stratification, et ordinairement tapissées de spath calcaire inverse.
DES ENVIRONS DE VIC.
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Le premier puits de Vie, après avoir traversé cinq mètres de marnes N". 5, est tombé sur le calcaire à grains fins dont l'épaisseur était de.5t.,3oc,
et qui n'avait point de crapated à sa partie supérieure, niais bien des bancs à géodes de spath calcaire inverse. Je n'ai jamais vu la moindre trace de matières organisées dans les calcaires N.'. 6. J'ai trouvé ce Calcaire jusqu'au village d'Esseyla-Cote, entre Gerbeviller (Meurthe) et Charmes iVosges). La ses relations géognostiques sont encore les mêmes, son tissu est semblable à celui de Vie; mais il a parfois une structure amygdaloide , en ce que l'on y voit, soit des cellules ron-
des très-fréquentes, soit des parties arrondies d'un calcaire tendre très-blanc à grains fins (1). C'est probablement là le calcaire cité par M. Charbaut (Annales des Mines, vol. y, p. 564 ) sous le nom de calcaire argileux, et dans lequel il n'indique également aucun vestige d'êtres organisés. Dans les environs de Lons-le-Sau I nier,
paraît former seul la séparation entre le gypse supérieur No. 5, et les gypses inférieurs de cette contrée. Le grès bigarré paraît manquer, à moins qu'il ne se retro uve dans la profondeur au-dessous de ce second gypse, lequel, dans ce cas, ne serait
pas. encore le gypse inférieur No. 10, et appartiendrait encore soit au muscheIX-alk soit au balter sandstein. Le. gypse dans ces terrains n'est pas constant : en sorte que les Nos. 4 et 6 sont fréquemment in(1) En ce point, le calcaire est recouvert par le grès.I.V. 3, sur lequel repose un larnbeau basaltique découvert récemment par M. le docteur Gaina rdot , minéralogiste fort ins-. truit , demeurant à Lunéville,