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FO IVIATION GYPSEUSE. 382 ment enveloppé en ai as, et qui, à cause de cela, ont sou-
vent une st atification très-irrégulière. II en est de même à St.-Léger, où of a onnu que les masses de gypse exploitables étaient fort limitées , et où l'on trouve aussi en plusieurs points , comme :je Pai fait remarquer, les marnes colorées des carrières à plâtre, dans une position tout-à-fait pareille , sans qu'elles contiennent-pour cela la moindre trace de gypse. J'ai signalé aussi la stratIfication èourbée en arceaux, que. présentent les couches de ces carrières,. pendant que le terrain d'alentour est à stratification Là, comme à Vie, cette irrégularité est produite par l'irrégularité même de la forme des amas. En gravissant la colline au pied de laquelle est ouverte
la carrière de Vic , on trouve bientôt le calcaire à gry' phites, après avoir passé sur le quadersansteiii. Ce calcaire
à gryphites non épineuses, lias des Anglais, partie le-
i-Icare des calcaires jurassiques , est identique avec celui que l'on voit au-dessus de la formation gypseuse de SaintLéger. Le quadersanstein existe-t-il ou non dans ce dernier lieu ? Pour répondre à cette question , il aurait fallu pouvoir observer la partie de la colline qui.s'étend entre les plâtrières et le calcaire à gryphites ; mais cette partie est entièrement Couverte de terre végétale. J'ai bien trouvé un grès, qui, par ses caractères minéralogiques, se rapproche beaüeoup de certaines roches du ,quadersanstein de Vic ; mais n'ayant pas pu bien constater sa position-, je Pavais regardé, malgré les dissemblances qu'il offrait, comme faisant partie du grès houiller qui se trouve non loin de là, -et qui s'enfonce sous la formation gypseuse. Conclusion,
Le gypse de Saint-Légeerse trouve déposé en amas au Milieu d'une formation, qui consiste principalement ers marnes diversement colbrées.Cette formation est identique avec celle que M. VoLz a décrite à Vie , sous le nom de »lames avec gypse supérieur, et par conséquent elle fait partie du inuschelkalk.
ORDONNANCES DU ROI, CONCERNANT LES MINES, RENDUES PENDANT LE PREMIER TRIMESTRE
DE 1823.
ORDONIV'ANCE du 22 janvier 1823, portant que'llVoeurrthierieLde
le sieur Cacrueray de St.-Mandé est autorisé à rétablir la verrerie de Bouthieux, qu'il possède commune de Beauvoir-en- Lyons ( Seine-Inférieur). Ladite usine, dans laquelle l'impétrant pourra employer le bois comme coinbustible, sera composée d'unfbur à huit pots pourfondre -ie erre, d'un four à braise, d'une carcaise à er le verre, et de deux cages à billettes;
out conformément aux plans joints à la demande.
0 KnoNNANeE du 22 janvier 1823, portant con- Houillères Charboncession des mines de houille de la commune de d° nier. Charbonnier ( Puy-de-Dôme ).
L015 , etc. , etc. , etc.
Sur le rapport de notre Ministre secrétaire d'État au
département de l'intérieur ; Notre Conseil d'État entendu Nous avons ordonné. et ordonnons ce qui suit ARTICLE. Fr. Il est fait concession, au sieur Déniez, des mines de houille de la commune de Charbonnier, département du Puy-de-Dôme, dans une étendue de deux kilomètres carrés, dix hectares de surface.
An. IL -Çette concession est limitée, ainsi qu'il suit et cOnforinément aux plans fournis ; savoir : à partir du