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sun LA. cioGrzosin
J'essaierai d'abord d'exposer en grand la géographie physique du Brésil, tel que je le connais par les relations de plusieurs personnes dignes de foi, et sur-tout par mes propres observations, qui s'étendent sur les provinces de Rio de Janeiro, de Saint-Paul, une partie de celle de Matto Grosso, et principalement sur celle de Minas Geraes. coeur, Le Brésil a :.-peu-près la forme d'un droite, diamètre est une ligne dont le plus grand allant de l'est à l'ouest du cap Roque à l'endroit où le fleuve des Amazones quitte le territoire espagnol pour entrer dans le pays portugais ; une autre droite, allant du cap Roque à l'embouchure de la rivière de la Plata, forme le côté oriental de la ce coeur : le côté occidental s'étend depuis fleuves suivant les grands pointe méridionale, en partie du Maf de la Plata, du Paraguai, et une des Amazones. La ligne allant deira, jusqu'à celui derniers, confluent dé ces deux du cap Roque au la limite des plaines pourrait être regardée comme du Brésil, partie septentrionale basses formant la dans lesquelles se perdent peu-à-peu les pays élevés, les chaînes et les rameaux de montagnes dirigés du sud au nord. Une chaîne de montagnes du cap suit, à une distance variable, la ligne d'après Roque à la pointe méridionale. J'évalue, auplusieurs observations, sa hauteur moyenne pieds : les de la mer, à 3,000 dessus du niveau sommités les plus élevées atteignent Loo° pieds. On lui donne en plusieurs endroits le nom de Serra do mar ( chaîne de mer ), dénomination très-convenable , et qui devrait être appliquée à tout son ensemble. Dès que l'on a gravi cette chaîne littorale, on s'étend de l'est à se trouve sur le plateau, qui
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l'ouest dans tout le Brésil, et dont la hauteur moyenne, déterminée par des observations ha.
rométriques très-nombreuses, est de 2,500 pieds. Il s'abaisse peu-à-peu à l'occident vers les rivières du Paraguai et de Madeira, et se perd ensuite dans des plaines basses, en grande partie marécageuses, habitées par des Indiens Guaycuriis , qui y nourrissent des chevaux. La plupart des géographes croient à tort que la province de Matto Grosso doit avoir des montagnes élevées qui
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tiennent aux Andes du Pérou et du Chili : les montagnes du Brésil et celles des Andes sont au
contraire séparées par des plaines très-vastes. Les sources du Paraguai , qui coule au midi vers la Plata, et du Madeira qui va se jeter au nord dans le fleuve des Amazones, ne sont pas distantes de.
plus d'une demi-lieue, et la proéminence de la ligne de séparation des eaux est imperceptible : on en sera convaincu en apprenant que de petits bateaux peuvent naviguer, sans difficulté considérable, jusqu'au point le plus élevé de ces sour-
ces; de telle sorte que, sous le ministère du comte Barca, on ne révoquait point en doute la possibilité de les réunir par un canal. Sur le plateau du Brésil s'élèvent des chaînes
de montagnes dont les croupes ont jusqu'à
6,000 pieds de hauteur : leur direction générale est, comme celle des couches, du nord au sud. Ces grandes chaînes se coupent çà et là sous des angles tels, que la suite des points d'intersection forme une croupe de montagnes dirigée en grand de l'est à l'ouest. Elle commence à la Serra do mar, , traverse, en faisant des détours immenses, les provinces de Minas, Goyaz et Matto Grosso, se perd dans celle-ci en même temps que le pla-Cc a