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SUR LA GÉOGNOSIE 4°8 rite schisteuse et la pierre ollaire sont également accumulés il la partie supérieure du thonschiefer, où ils forment des couches et aussi des montagnes entières. Quoiqu'il existe au Brésil du calcaire primitif saccharoïde, on pourrait, vu son peu d'abondance, s'abstenir d'en faire mention dans un ta- bleau si abrégé.
Les chaînes les plus élevées du Brésil sont principalement composées de roches de cette seconde formation : l'itacolumite forme des rochers à pic nus et de forme bizarre, dont le sommet est quelquefois- à 6,000 pieds au-dessus du niveau de la mer ; le thonschiefer,, le schiste ferrugineux (eisenglinuner schiefer)ne dépassent pas 5,000 pieds. Le talc et la chlorite schisteuse ne paraissent au jour que dans les vallées et sur les pentes ; l'ita-
birite , au contraire, atteint une hauteur de 5,5oo pieds, et forme souvent des rochers à pic : Je calcaire primitif avoisine la première forma-
tion et ne se rencontre que dans le fond des vallées.
La formation intermédiaire du Brésil est com-
posée de thonschiefer,, de lydienne commune, de grauwacke , de grauwacke schisteuse et de calcaire compacte ; on ne la trouve qu'en s'enfonçant dans l'intérieur des terres, au-delà de la Serra d'E spinhaço . Le t h on schiefer et la lydienne
s'élèvent jusqu'à 3,000 pieds ; et comme leurs couches sont horizontales , ils forment des plaines
immenses et de beaux plateaux de montagnes dans les Sertoes de Minas et de Goyaz. Je n'ai vu la grauwacke que dans les vallées profondément creusées par les grands fleuves du pays, et jamais au-dessus de.i,800 pieds de hauteur. Le calcaire
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compacte, si important pour le Brésil par ses grottes riches en salpêtre , atteint quelquefois
jusqu'à 2,845 pieds.
Si l'on fait abstraction de quelques affleuremens de grès, on peut dire que les formations secondaires manquent tout-à-fait dans l'intérieur du Brésil ou sur le plateau général : les terrains de transport au contraire y sont importans à-lafois par leur richesse en or et par leurs rapports avec les terrains anciens ; composés de parties solides ou friables, ils s'étendent sur les montagnes ou remplissent les vallées : ce dernier cas est le plus ordinaire. A la première classe appartient le conglomérat ferrugineux, inconnu dans l'ancien Continent, et auquel j'ai conservé le nom originaire de tapanhoacanga, ainsi que la terre végétale, argileuse, souvent aurifère et mêlée de fragmens anguleux de quarz et de fer oxidé , qui recouvre plusieurs pays de montagnes. A la deuxième appartiennent les conglomérats quarzeux solides, cimentés souvent par du fer oxidé brun ou rouge, renfermant quelquefois de l'or et des diamans , ainsi que les divers dépôts de matières roulés, suite mécanique du remaniement des roches par des alluvions anciennes ou modernes, auxquels on donne le nom de cascalho , et qui dans plusieurs pays fournissent les plus grands produits en or et en diamans. Je passe à l'examen des roches que j'ai présentées comme nouvelles. Dans la première formation primitive, je ne parlerai que de-ces couches puissantes de roches friables entassées quelquefois de manière à cons-