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SUR L'AÉRAGE
DES MINES.
établie à Sunderland pour prévenir les accidens
qui est supposé produire, par la raréfaction de l'air, le courant que l'on veut établir. Par ce procédé, tout l'air de la mine, entraînant dans son mouvement le gaz hydrogène (mêlé en divers proportions à l'air atmosphérique ), est obligé de passer à travers la grille du fourneau ; ce qui présente beaucoup de dangers. On a recommandé, dans le rapport précédemment cité, d'éteindre le fourneau aussitôt qu'il y a une détonnation dans quelque partie de la mine; mais l'air inflammable peut parvenir jusqu'à ce fourneau avant qu'on soit averti de son approche au fond du puits, ou du moins avant que le chauffeur ait pu éteindre un chaldron plus de houille embrasée. Pour éclaircir encore davantage le mode d'airage dont il s'agit ( car je considère comme essentiel d'en faire la comparaison avec le nouveau ), il importe de faire observer que chaque exploitation ) est pra-
qui arrivent dans les mines de houille, le pas-
sage suivant (année 1814, pag. 5) : Le seul moyen qui soit connu jusqu'à présent pour empêcher les accidens du feu, consiste dans l'emploi mécanique de l'air atmosphérique, pour balayer par-tout et entraîner le gaz inflammable, à mesure qu'il se produit dans les tailles, ou qu'il se dégage des fissures qui sont formées par l'abattage.)) Cet emploi mécanique de l'air atmosphérique
peut avoir lieu de plusieurs manières, suivant
le rapport cité; mais chacune d'elles a été trouvée peu efficace ou même dangereuse. Parmi les moyens de peu d'effet on peut compter: 0. l'emploi des machines Soufflantes pour .
'porter l'air au fond des puits; car la plus grande partie de leur puissance est dépensée à lancer
(projeter) un courant d'air à travers l'énorme étendue des galeries, et ce courant ne déplace
l'air, ni,dans les parties supérieures des- grandes excavations, ni dans les renflemens, où le gaz s'accumule; 2°. la chute de l'eau entraînant l'air avec elle ce moyen a d'abord l'inconvénient de rendre l'Un des puits inutile pour tout autre objet, et ensuite d'augmenter les dépenses d'épuisement de la mine; 30 la pompe à air aspirante ('air-punzP e):outre qu'elle est bien insuffisante pour
déterminer,à pleine galerie, un courant d'air d'un puits à l'autre, elle prive les mineurs de l'usage ' des puits aspirans (upcast shaffi) pendant qu'elle travaille.
Parmi les moyens dangereux maintenant en usage, il suffit de faire mention du founzeazt aspirateur, placé vers le fond du puits (upcast-pit
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tiquée dans l'épaisseur d'une couche ou bien, lorsque les veines sont peu épaisses,dans l'épaisseur de deux ou plus, mais de manière qu'il n'y a jamais plus de 8 pieds de distance entre-le sol et le faîte. Cependant quoique ces parois demeurent toujours à-peu-près à égale distance, ils ne présentent point un plan parfaitement horizontal ; mais cesol et ce faîte inclinent sous différens angles en divers endroits,d'où il résulte évidemment que tandis qu'une taille. (boards) va en descendant, une autre voisine se présente en montant: changeant ainsi de direction à chaque reprise, et ensénéral laissant accumuler graduellement,au commencement de chaque descente, une portion de gaz hydrogène mêlé,
sans aucun doute, d'air atmosphérique et rendu ainsi de plus en plus susceptible de détonner