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SUR If Ai:RAGE
au contact de la flamme. Par exemple, dans la mine de Felling, le gaz hydrogène est supposé descendre dans ses diverses cascades, de 250 pieds
de hauteur perpendiculaire, au moins, dans toute l'étendue des galeries et tailles (boards and head-
<vars). Maintenant, lorsque nous considérons que le gaz hydrogène est beaucoup plus léger que l'air commun, et qu'il flotte dessus comme de l'huile sur de l'eau, il est évident qu'il doit s'accumuler dans les parties les plus élevées de chaque sinuosité de sa course, précisément de la même manière quede l'air qui, s'étant logé dans la partie
supérieure (le coude ) d'un tuyau de conduite courbé, rétrécit le passage et finit par arrêter tout-à-fait le courant, à moins qu'il ne soit poussé par une grande force d'impulsion. L'intérieur des mines de houille donne lieu au même phénomène : le gaz hydrogène se place et
demeure dans les parties élevées des chambres ou .excavations, jusqu'à ce que le courant d'air, augmentant et exigeant plus d'espace, oblige ce gaz a ;se mouvoir, et forme ainsi un mélange des deux fluides, et c'est ce mélange qui est alors fort dangereux ; il traverse tous les ouvrages et devient, à l'approche de la flamme, une armé terrible de destruction; et il ne faut pas oublier que le low (i) des mineurs , de même qu'une chandelle, sont également capables de produire
la détonnation aussi bien que la plus grande flamme. Il est à croire que toutes les explosions dans la mine citée -ont lieu de cette ma(1) Peut -être s'agit- il du moulin à silex employé
dans les mines d'Angleterre, 0,, voit ici la preuve que ce mémoire a été rédigé avant la publication,:de la lampe de seeret-de M. Davy. (R.)
DE S MINES.
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Mère et aux niveaux supérieurs de l'exploitation. Ce mode d'airage a cependant quelquefois bien réussi lorsqu'il a été mis en pratique avec beaucoup de soin et de surveillance ; dans les mines de peu d'épaisseur, où les circonstances sont les .plus favorables, on a pu entraîner ainsi presque tout l'hydrogène. Dans quelques houillères du Staffordshire , on peut, sans trop de difficulté, aérer ainsi les couches de -6 à 8 pieds d'épaisseur ; du moins le gaz in-
flammable est délayé dans une telle quantité d'air atmosphérique, qu'il n'est plus détonnant et que l'inflammation du mélange ne saurait en général produire aucun mal : on peut désigner ce moyen par le- nom de système d airage par délaiemeat.
Il nous reste maintenant à décrire la méthode de débarrasser les mines des gaz inflammables en y mettant le feu, je la désignerai par le nom de procédé du feu. Cette dangereuse opération s'exécute au moyen d'une longue perche ou d'un assemblage de plusieurs perches liées les unes aux autres, comme le bois d'une ligne à pêcher, de manière à atteindre le faîte des excavations, on les creux (pot" hole), où les vapeurs inflammables se trouvent réunies. A l'extrémité de la perche qui doit être la plus élevée, il y a un fil de laiton passant sur une petite poulie, et ce fil est disposé pour aboutir à une certaine distance de l'écurie aux che-
vaux, qui est dans l'intérieur de la mine : cela fait, la perche est attachée fermement à l'endroit où le gaz est accumulé; une chandelle est fixée
à un morceau de plomb , ou toute autre substance qui puisse la maintenir droite. Placée