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SUR L'AÉRAGE
DES MINES.
d'abord sur le sol par l'ouvrier ( fireman) dans un endroit où il n'y a aucun danger, on l'attache ensuite au fil métallique : tous ces préparatifs terminés ,le mineur (firman) se retire dans l'écurie, qui est ordinairement construite solidement et disposée pour être barricadée. Une des extrémités du fil dont nous avons parlé passe par une entaille faite dans la porte, et les ouvriers peuvent ainsi tirer ce fil et amener la chandelle au point où il est nécessaire ; souvent ils 'demeurent enfermés pendant bien long-temps dans une grande inquiétude, craignant que , par quel-
qu'ils reçoivent : la houille est-elle-même brisée et endommagée par la percussion et par la chaleur que produit la combustion du gaz ; souvent
que accident imprévu, la chandelle se soit éteinte ou renversée avant -d'avoir pu arriver à sa destination (an pot hole). Il arrive quelquefois que l'on est obligé de mettre le feu dans certaines excavations jusqu'à trois fois par jour, et par conséquent il faut, 'avant chaque explosion, faire sortir tous les ouvriers , à l'exception des fireman. Cela provient alors de ce que les mineurs
ont 'entaillé trop profondément la houille, de manière à donner à leur faîte une hauteur plus grande qu'il n'est de règle; savoir, 6 ou 8 pieds, et présentant ainsi des espaces élevés, où le courant d'air ne saurait atteindre; en un mot, lorsque dans une mine de houille on a fait des entailles. de 56 pieds khauteur,, il n'est plus possible de suspendre, pendant un seul jour, le procédé du feu, parce que les effets des explosions subséquentes pourraient détruire ensuite toute la mine. La. dépense qu'occasionne ce procédé, outre la mort dé beaucoup de fireman , est immense ;
il est nécessaire de laisser une grande quantité de houille en piliers , afin qu'ils puissent soutenir le faîte, malgré. les ébranlemens fréquens
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le feu prend à la masse de houille, et l'on est
obligé de boucher tous les puits pour l'éteindre. Les lords Dudley et Ward ont, à leur grand honneur, employé les mineurs les plus expérimentés de Durham et de Northumberland, à la
recherche de quelque moyen de prévenir les malheurs occasionnés par le feu ; mais ce fut en -vain : l'expérience et l'habileté de ceux- ci n'ont pu empêcher aucune explosion. C'est dans de semblables mines que rua méthode d'airage a été employée dans toute son
étendue, et qu'elle a eu les plus heureux ré-
sultats.
Après avoir exposé les moyens d'airage qui son: actuellement pratiqués, je vais indiquer à la Société comm ent je suis parvenu successivement, et par une persistance de plusieurs années, à obtenir un succès attesté par beaucoup de certificats.
Le dessin n°. 2 (I) présente le plan de la mine aérée par mon procédé, et exploitée de manière (i ) Ce dessin, qui aurait été plus utile encore queeetni , ne se trouve point dans l'ouvrage anglais. Pour y suppléer, autant qu'il est en notre pouvoir, nous donnerons une idée succincte du système de Panteur : il établit autour des travaux et sur-tout dans la partie supérieure une galerie ou conduit du gaz inflammable, dont les, deux extrémités communiquent à deux puits ; il réunit les gaz dans ce conduit, à l'aide de traverses ou de trous de sondes percés dans les. massifs : par ces moyens, il extrait eri quelque sorte le gaz inflammable des ouvragés, et jusqu'à un certain point des massifs. Le courant est déterminé tant, dans son conduit pour les gaz que dans le reste de la mine, par deux puits disposés à cet effet. (R-)