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Calcaire.
suit LA. criloLocie. 464 Dans la Lozère , le terrain calcaire parait avoir
formé, entre les massifs primitifs qui le limitent,
un immense plateau qui a été coupé par les eaux ; il est résulté de là d'autres plateaux plus on moins étendus, auxquels on donne le nom de causses, et qui sont bornés de tous côtés par
des escarpemens très-roides, entre lesquels coulent des rivières, dont les principales sont le Lot et le Tarn. Les causses ont souvent plusieurs lieues d'étendue; on y remarque fréquemment des entonnoirs, dans lesquels s'engouffrent probablement les eaux qui alimentent les sources des vallées voisines ; ces sources sont quelquefois d'une abondance remarquable : telles sont les fontaines de Florac et de Sainte-Funimie. Les causses sont
environnés de ravins, dans lesquels les eaux charrient , pendant l'hiver, des quantités énormes de débris.
Les vallons qui séparent les causses sont en . général profonds et escarpés ; plusieurs cependant se sont élargis par le talus qu'ont pris les matières ébouleuses ; tels sont les vallons de Mende et d'Hispagnac. D'autres , se trouvant creusés dans un calcaire plus solide , ont leurs parois à pic, et leur largeur n'excède pas celle du
les lit de la rivière qui les arrose, telles sont limites
gorges du Tarn , depuis Quézac jusqu'aux de l'Aveyron. La nature du terrain calcaire qui constitue les
causses, éprouve quelques/variations dans les divers' lieux où on l'observe : je vais -décrire succinctement celui des environs de Mende, après quoi j'indiquerai quelques modifications que subit ce terrain en d'autres points du département.
Dih3A.P.TEMENT
DE LA, LOZfitE.
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Auprès de Mende, le calcaire stils le granite et sur le schiste micacé;repose les couches calcaires sont inclinées au plus de huit à dix degrés, et- elles plongent du nord au sud. La première assise de ce terrain consiste en un grès quarzeux à grains moyens, formant une couche d'environ -trois mètres d'épaisseur, qui parait entièrement détachée du micaschiste qui est dessous et du calcaire qui. la recouvre. On y distingue, au milieu du
qua.rz , quelques lamelles de mica, et des grains blanchâtres et friables, qui paraissent être du feldspath en décomposition on l'exploite pour en faire des meules lins ; il est en effet assez cOnsistant de mou, mais ces meules sont peu estimées (r). Au-dessus du ares se trouve un calcaire coin, . pacte, rougeâtre, à cassure conchoïde esquilleuse, qui paraît un peu siliceux. Il forme des couches assez minces. Après lui vient un autre ,Catcaire. compacte, blanc-, siliceux; à cassure conchoïde, quise lève par lits peu épais, parallèlement auplan des couches, et qui se fendille aisément. Il renferme quelques couches minces d'argile schisteuse on de marne bleue. On trouve ensuite un calcaire bleuâtre, .
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dont On peut obtenir d'assez gros blocs. Ordinaire '(1) il n'est peut-être pas sans intérêt de remarquer ici que le grès qu'on vient de décrire parait tont-à-fait semblable à un autre grès qu'en ti'ouye sur les croupes de la Lozère et de la Margeride ; il y forme des-couches horizontales qui conforment les montagnes schisteuses et granitiques , et qui se correspondent l'autre. On .voit très-bien ce grès parfaitement de l'une à sur le plateau des Bal, auprès de Villeforl.
Tome
Ga
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