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suit LA cÉoLocrE
DU DÉPARTEMENT DE LA LOZÈRE.
par les maréchaux :. ils ont trouvé qu'elle bride très-bien en produisant beaucoup de chaleur ;
pas rare de voir des couches semblables dans .d'autres points du département. On a exécuté des recherches aux Combettes ,
mis elle donne une odeur tellement infecte
qu'ils n'ont pas continué à s'en servir ; on pourrait peut-ètre l'employer -à calciner la pierre à chaux. Au reste il faudrait, pour bien connaître
ce combustible et l'épaisseur de la couche, y
ouvrir au moins une galerie de quelques toises, mais on ne peut pas en attendre un résultat bien avantageux. Jayet à Tous les indices de houille qu'on prétendait exister dans ces divers endroits , se réduisent à .
Brenoux , à des fragmens de javets saneaes ,
,
dont on a indiqué le
gisement dans l'aperçu géologique qui précède. la ele,`' S'ibn' M. de Gensanne dans un ouvrac,e publié par Pierre-deordre des états du Languedoc, indique une couNogaret. che de houille près de Meyrueis . et une autre Houille indir,à, près près du Collet de Dézes ; il paraît qu'on retrouve 1,1"vr"eis ,,odet à Meyrueis le prolongement de la couche des Ct de Dé,es. Rosiers, mais avec encore moins de puissance on ne trouve au Collet de Dézes d'autre terrain que le micaschiste qui renferme les mines d'antimoine. Canon,à
Prétendus
On trouve au Sers du Pradel, commune de , com-
no(Iiicile:à`sle._ Saint-Germain de Calberte, et au Mazel
Germain de mune de Saint -Étienne -Vallée-Française , des
couches de micaschiste noires et pyriteuses vauée-Fran- cette roche s'y délite aisément, et tache les doigts; çaise.
il en sort dts eaux un peu sulfureuses. On a autrefois ouvert sur ces couches plusieurs tranchées assez .profondes , dans l'espoir d'y trouer de la houille. Il paraît que la couleur noire de ces schistes est due à une petite quantité de char-,
bop., probablement à l'état de graphite. 11 n'est
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Prétendus
commune d'Hispagnac, il y a environ trente ans. indices de à On y a ouvert des galeries dans le micaschiste ; houille Hispagnae. elles ont fait connaître des filons de qUarz renfermant des pyrites de fer. On a abandonné ces
travaux, qui, comme on devait s'y attendre, n'ont dénoté aucune trace de combustible.
Le -terrain houiller d'Alais étant très-voisin du département de la Lozère , il était intéressant .d'examiner s'il n'y pénètre pas, ou de déterminer les limites occidentales de ce terrain. En, .allant directement à l'ouest d'Alais , ou trouve au bout d'une demi-heure, la limite du terrain houiller qui y repose sur le schiste micacé, et y est recouvert par le calcaire gris de fumée. Cette limite passe' non loin de SaintPaul-la-Coste, et se dirige' de là vers le château de Sainte-Cécile d'Andorge ; après quoi, elle tournevers l'est, et 's'éloigne de la Lozère en coupant la route de Villefort à Alais , environ à moitié chemin dé Portes à Chamborigaud. En définitive, on peut dire, à très-peu-près., qu'en faisant passer une ligne droite par Chamborigaud et par SainteCécile , le terrain houiller reste à l'est de cette
ligne, et par conséquent il ne pénètre point
'dans le département de la Lozère.
TROISIÈME PARTIE.
Examen des richesses minérales da départe-. ment de la Lozère. Le micaschiste , qui forme une partie des _montagnes de la Lozère, renferme beaucoup de .
Examen des limites dii terrain houiller d'Ab is.