Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 44]

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1?,XTRAITS DE JOURNAUX.

CHIMIE.

mide , niais l'hydrure s'y dissout. Par la voie sèche , il détonne avec les alcalis hydrates, bien .au-dessous de la chaleur rouge ; il se dégage du gaz hydrogène, qui s'enflamme. Le même phénomène a lieu avec l'hydrate de baryte ; mais avec l'hydrate de chaux le silicium ne s'oxide qu'imparfaitement. Carbonate. Avec le carbonate de potasse, le silicium brûle très-facilement avec un e.vive inflammation, beaucoup au-dessous de la chaleur rouge. Lorsque le silicium est en excès, le résidu est noir et mélan-

gé de charbon. Lorsque l'on emploie une grande

quantité de carbonate, il ne se dégage que de oxide de carbone sans dépôt de charbon.

Nitre.

Le silicium n'est attaqué par le nitre qu'à la température à laquelle l'acide nitrique est décomposé ; il est attaqué très-vivement, et même avec détonnation, par un mélange de nitre et de carbonate de potasse...

Le chlorate de potasse n'a aucune action sur lui à une chaleur rouge. Il détonne avec le fluate acide de potasse au Fluate acide Clilorate.

.

de potasse. degré de fusion du sel. Borax.

Poids de l'atome.

11 n'est point altéré par le borax en fusion. EH oxidant le silicium par le moyen du carbonate de soude , j'ai trouvé que la silice contient de 0,5128 à 0,5192 d'oxigène. D'après la composition du fluate.de silice et de baryte, qui est de : Baryte., 0,228,"2,

.

. 0,54428

Acide fluoricrue. o,o7612 Acide ,,e0 figue. 0,15224 Silice.. . . , . o,Z5886 . o,0085o Humidité-.

1

fluate.

0,62030

flue, 0 3,/ 110 ,

on trouve que la silice doit renfermer 0,51975

d'oxigène : il suivrait de là que le poids de Pato-,

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me de silicium, en supposant que la silice contienne trois atomes d'oxigène , serait de 277,2 à 277,8; ces nombres sont très-notablement inférieurs à celui que j'avais déterminé autrefois, 296,47.

Le silicium ne peut pas être classé parmi les Classement. métaux. Au surplus, comme il n'y a aucune mite naturelle entre les métaux et les métalbides, lorsqu'on ne considère comme exact que le rapport électrique des corps, il est tout-à-fait indifférent de placer ou non un combustible parmi les métaux. J'ai (l'abord obtenu le silicium en déèompo- Préparation. sant le gaz fluosiliciqiie par i.e potassium, comme

l'avaient fait. MM. Gay-Lussac et Thénard. Je faisais arriver le gaz dans une retorte de verre qui contenait du potassium, et dans laquelle j'avais opéré le vide ; le produit était un mélange de fluate de potasse, de siliciure de potassium, de carbure de silicium et de silicium pur. Le carbone provenait du potassium que j'avais -préparé par le procédé, avantageux qu'a donné dernièrement Brunner;. et qui consiste à distiller à une haute température un mélange de carbonate de potasse et de charbon dans un vase de fer forgé. Mais le moyen suivant est beaucoup plus commode.

On réduit en poudre fine du fluate de silice et de potasse ou de soude, préalablement desséché

à une température un peu supérieure à roo°. On le met par couches, avec du potassium, dans

un .tube de verre fermé par un bout, et que l'on dispose de manière à pouvoir chauffer

toute la masse en même temps. Le silicium est réduit, avant la chaleur rouge, avec un petit