Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 74]

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

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CHINI1E.

pité que forme ce réactif soit verdâtre : alors tout l'arsenic et tout le fer sont séparés, ainsi qu'une partie du cuivre; on achève de précipiter celuici par le moyen de l'hydrogène sulfuré, et il ne reste plus qu'à faire bouillir la dissolution avec un excès de sous-carbonate de soude pour obte-

nir tout le nickel à l'état de carbonate; mais ce carbonate est mêlé de carbonate de cobalt : pour séparer ces deux métaux l'un de l'autre, on lavele dépôt, on le délaie dans l'eau pendant qu'il est encore humide, et l'on fait passer à travers un courant de chlore jusqu'à ce qu'il y en ait un excès ; on laisse l'excès de chlorese dissiper à l'air et l'on filtre; la liqueur ne contient alors que du ni( kel et ne renferme pas là plus petite trace de cobalt celui-ci se trouve tout entier dans le résidu à l'état d'hydrate de peroxide, avec une certaine proportion de nickel dans le même état de combinaison. Lorsque, dans le mélange de carbonate de nickel et de cobalt, c'est ce dernier qui domine, le résidu, après l'action du chlore, est de l'hydrate de peroxide de cobalt pur, et la dissolution contient tout le nickel avec une .certaine quantité de cobalt. Le protoxide de nickel pur, calciné à la cha leur blanche, est d'un vert olivâtre terne. d'oxide de nickel ainsi. préparé, ayant été chauffés dans un creuset 'n'asque à la température de i5o° pyrométriques, ont donné un culot bien fondu, d'un gris blanc intermédiaire entre la couleur du fer et celle du platine, demi-ductile, et à cassure en partie crochue, en partie fibreuse, comme la fonte douce, fortement magnétique, mais moins cependant que le cobalt; il pesait 3g., q4=3; d'où oxigène 0,212,

Dans un autre essai log d'oxide ont donné un culot pesant 75.,75 : il contenait une partie scoriforme dans laquelle on a trouvé beaucoup de i de petites grenailles métalliques et environ og matières terreuses. verre log. du même oxide mêlés avec 5g d'un de chaux, terreux composé de silice, d'alumine etmétallique ont produit au creusetbrasqu é un culot parfaitement fondu, pesant 7g.,75, et une scorie vitreuse transparente et d'un gris de silex. On voit que par ce résultat, peu différent des précédens, très-peu ne retiennent que les substances vitreuses d'oxide de nickel lorsqu'elles sont fondues avec le contact du charbon. Comme il parait certain que le nickel absorbe, à une haute température, une évident que certaine quantité de carbone, il est moins 0,212 d'oxigène, roxide doit contenir au de celle à la quelle M. Lasproportion très-éloignée saigne s'est arrêté. J'ai analysé le muriate qui résulte de l'action du chlore sur le carbonate de nickel. Sa composil'on tion, qui est presque identique avec celle que M. Berzepeut déduire des nombres adoptés par nombres lius pour l'oxide, vient à l'appui de ces j'ai eu Protoxide de nickel.: 11,96-0,5764 Acide muriatique..... i ,44o,4236

log« de

Le sulfate de nickel se réduit aisément chauffés au rouge ce sulfate, parfaitement purs et naissant, ayant été exposés dans tin creuset

brasqu é

pyrométriques, à la température d'environ 150d de sulfure d'un gris se sont changés en un culot en nuancé de rouge, à cassure blanc légèrement partie grenue, en partie lamelleuse et : très-éclail pesait tante, très-sensiblement magnétique IO.