Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 75]

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CHIMIE.

5g,2; le charbon qui l'entourait exhalait l'odeur sulfureuse. loo parties de sulfate pourraient duire 58,72 de sulfure NS', ou 48,4o de prosulfure .NS. Ces nombres seraient peu différens dansl'hy-, pothèse de M. Lassaigne : ce n'est donc ni l'un ni l'autre de ces sulfures que j'ai obtenus, mais probablement un mélange de sulfure /17-S et de métal. Le sulfure de nickel est en partie décomposé par le charbon à une haute température comme plusieurs autres sulfures : de là venait sans doute l'odeur sulfureuse que répandait la brasque. La composition de l'oxide de cobalt ne diffère pas d'une manière notable de celle de l'oxide de -nickel : aussi ces deux oxides donnent-ils, lorsqu'on les réduit au creuset brasqué , exactement la même quantité de métal.presque gr, de protoxide de cobalt parfaitement pur, et20dont on avait séparé le nickel par le moyen du chlore, mêlés avec 4 gr. de verre terreux composé de silice, (l'alumine et de chaux, ont produit un culot métallique parfaitement fondu, très-magnétique, malléable comme la fonte douce, à cassure fi-, breuse et d'une couleur tout-à-fait semblable à celle du nickel; il

pesait 15,75 ----_- 0,787, d'où .oxigène 0,213. La scorie était vitreuse et transparente et elle avait une très-légère teinte bleuâtre; son poids n'avait pas augmenté sensiblement

elle

ne' retenait donc qu'une trace d'oxide de cobalt. Le sulfate de cobalt réduit au creuset brasqué; à une température élevée, m'a donné o,5o de sulfure gris, magnétique, à cassure grenue. Ce résultat est analogue à celui qu'on obtient avec le sulfate de nickel. Une partie du sulfure a dû être réduite par le charbon.

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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29. Sur la corrosion du cuivre qui forme la doublure des vaisseaux ; par sir H. Davy. ( Lu à la Société-royale de Londres, le 22 janvier 1824.)

Lorsqu'on laisse un morceau de cuivre poli dans l'eaii de mer, les premiers effets observés

sont une ternissure jaune sur ce cuivre et un

nuage blanc dans l'eau, qui ont lieu en deux ou trois heures : la couleur du nuage devient graduellement verte ; en moins d'un jour, le précipité vert bleuâtre paraît dans le fond du vase, et va en augmentant constamment en même temps que la surface du cuivre se corrode, celle-ci paraît

rouge dans l'eau et d'un vert d'herbe lorsqu'elle est en contact avec l'air. Du carbonate de soude se forme graduellement sur cette matière verte,

et ces changemens continuent jusqu'à ce que -

l'eau devienne beaucoup moins salée. Le précipité vert paraît être formé principalement d'un composé insoluble de sous-nauriate de cuivre et d'hydrate de magnésie. Pendant la décomposition , il ne se dégage pas d'hydrogène; mais l'oxigène de l'atmosphère ou de l'air dissous dans l'eau est absorbé. Le cuivre ne subit aucun changement dans de l'eau de mer parfaitement privée d'air.. Le cuivre est un métal faiblement positif dans l'échelle électro-chimique. Il ne doit agir sur l'eau

de mer que lorsqu'il est dans un état positif : par conséquent, si on le rendait légèrement négatif, l'action corrosive de l'eau de rimer sur lui serait nulle. Pour produire cet effet, j'ai pensé

au contact du zinc, du fer et de l'étain, et ce moyen m'a effectivement réussi. Je HIC suis convaincu ,par un grand nombre d'expériences, que