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NOTICE
sun LA SILÉSIE.
cupe un niveau plus élevé que le calcaire métallifère , et montre un grand nombre de rochers
sa nature est si différente du calcaire blanc (muschelkalk ), que M. Pusch a grandement raison de s'étonner que M. 0Eynhausen ait pu les confondre. Ce calcaire de Krzessowice est une roche
escarpés ; il n'est point stratifié, mais très-feu d il lé en tous sens.
Vers Pilica et Olstyn , le calcaire devient marneux ; il renferme même des couches pures d'atgde et de marne : il se montre alors en couches horizontales, et prend une cassure terreuse. Dans cette partie de ce calcaire se trouvent, près Bucko, quelques parties d'un gypse nouveau qui lui sont subordonnées. Vers Olstyn et Wiehm , le calcaire marneux prend de plus en plus les caractères du calcaire crayeux, comme aussi à l'est de Pilica , près de la chaîne de Sendomir. Enfin, près de Bucko, le gypse est recouvert de couches de calcaires à cérites et pisolithes, qui, sur d'autres pdints, recouvrent le calcaire crayeux. Cette formation calcaire est caractérisée :
par la grande quantité de silex qui y sont contenus en boutes, nids et rognons; ils abondent sur-tout vers Krakau , où on les emploie pour
faire des pierres à fusil ; 20. par le grand nombre
de pétrifications de divers genres qui y sont répandues par-tout : ce sont principalement des térébratules lisses et striées à A lverma et Kraliau,
des ammonites à Czenstochau , Klobuczo et
Wielun, des enchrinites à Kosczow, des vénulites ascarins à Neuzenstochau, des bélemnites paxillosus entre Kromolow et Pilica , etc. M. de 0Eynhausen rapporte à cette formation
un calcaire marbre qui se montre non loin de Krzessowice. Ce calcaire m'a paru , ainsi qu'et M. Pusch , reposer sous le calcaire métallifère de
Czerna, et il ïie semble devoir appartenir plutôt au terrain de transition. Dans tous les cas
compacte, à cassure conchoïde et large, et de couleur noirâtre ou diversement colorée, qui forme comme un banc puissant ; elle contient
différentes sortes d'ammonites, fungites et millepontes, et même des orthocérectites ; elle est d'ailleurs susceptible d'un très-beau poli.
Le calcaire blanc me paraît devoir être séparé du calcaire métallifère, dont il diffère
par ses teintes claires, par sa composition plus ou moins marneuse, par son manque de gîtes métallifères ; enfin par ce grand nombre de silex pyromaques qu'il recèle. M. de Buch et quelques autres géologues rapportent le calcaire métallifère au calcaire alpin et le calcaire blanc à celui du Jura. Quoiqu'il soit très-difficile, ainsi que l'observe M. de 0Eynhausen,- de préciser diverses formations dans une suite fort étendue de calcaires secondaires que .ne sépare aucune
couche étrangère ; qu'en outre il n'ait point
été observé jusqu'ici, d'une manière certaine, de point où la superposition transgressive du calcaire blanc sur le calcaire métallifère feit évidente; je pense cependant que ces deux calcaires doi-
vent être rangés dans des formations différentes , et la nature du calcaire blanc le plus
pur me porte à le ranger dans celle du muschel lçalk , quoique dans ces couches supérieures il passe évidemment à un calcaire jurassique. M. Pusch remarque que le calcaire blanc et marneux de la Pologne forme des couches horizontales ou peu inclinées,, tandis que celles de formations plus anciennes sur, lesquelles il re.