Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
NOTICE
SUR LA SILÉSIE.
pose ont toutes des inclinaisons différentes. Ainsi les couches d'argile salifère de Wieliczka, sur lesquelles s'appuie le calcaire blanc, penchent for-
lui, surie grès des Carpathes, qu'il rapporte à la
Go
tement vers le sud ; celles de grès houiller de Tenzineck , qui lui servent aussi de mur, penchent entre 15 et 200 vers le sud-ouest ; celles
de calcaires intermédiaires de Checiny et Morawice penchent fortement vers le sud ; celles de grès rouge de Przedborg vers le sud-ouest ; enlin, le calcaire métallifère entre Olkuz et Tarno-
witz forme plusieurs courbures en forme de bassins. M. Pusch ne pense pas, d'après cela,
qu'on puisse se refuser à admettre la superposition transgressive du calcaire blanc sur le calcaire métallifère, et d'après l'étude qu'il a faite de ce calcaire blanc et des pétrifications qui y sont contenues, il est convaincu qu'on doit le ranger dans la formation du calcaire auquel, en France et dans la partie sud de l'Allemagne, on a donné le nom de calcaire du Jura ; qu'il est de même âge que le calcaire oolithique, ou lias limestone des Anglais enfin, qu'il ne doit pas être distingué du muschelkalk , ou calcaire coquillier du nord de la France et du nord de l'Allemagne, puisque Mérian et Hundesagen ont montré que près de Bâle et en Souabe le calcaire du Jura reposait sur le grès bigarré, comme le calcaire coquillier. M. de 0Eynhausen ne voit dans le calcaire mé-
tallifère et le calcaire blanc qu'une même et grande formation qui a parcouru toutes les périodes du calcaire secondaire, et qui renferme
à elle seule toutes les formations ch cette série. Les couches du calcaire blanc compacte qui, au sud-est de Pilica, reposent immédiatement, selon
6
0rauwacke, et sur lesquelles il admet que sont situés les dépôts de gypse et sel gemme deWieliczka, lui paraissent être les plus anciennes; ensuite, ont
dû se déposer le calcaire métallifère, et enfin le calcaire marneux et crayeux de Czenstochau et Wielun. M. de 0Eynhatisen fonde particulièrement son opinion sur ce que le calcaire blanc est beaucoup plus lié au calcaire inférieur qu'au calcaire supérieur de la formation métallifère, et aussi sur ce que ce calcaire blanc occupe toujours un niveau plus élevé que celui métallifère ; mais
outre que la différence de niveau ne prouve rien, ainsi que l'observe M. nisch, il est bien cer-
tain que le calcaire blanc n'offre point de passage au calcaire métallifère, tandis qu'il est intimement lié au calcaire marneux et crayeux dont il ne saurait être séparé. D'ailleurs, la raison pour laquelle M. de 0Eynhausen ne peut voir
un calcaire du Jura dans le calcaire blanc, attendu que les dépôts de sel gemme et de gypse de Wieliczka, qui ont tant d'analogie avec les dépôts de gypse ancien de Mansfeld, lui sont superposés, doit être entièrement rejetée, puisqu'elle repose
sur un fait inexact. 30. Du gypse et de l'argile salifère. Le gypse forme dans la Silésie supérieure et la 30. Du gypse Pologne deux dépôts distincts. Le premier, si_ et de l'argile tué le long du versant nord des Carpathes, et le salifère, second sur les rives de l'Oder. Le premier dépôt, qui est aussi le plus considérable, commence à paraître 'aux environs de Krakau, et s'étend à l'est dans une grande partie de la Gallicie. Il paraît à M. Beudant reposer sur