Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 32]

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NOTICE

SUR LA SILÉSIE

le ares houiller qui forme toute la partie de la chaîne des Carpathes comprise entre la chaîne de Taira et laMoldavie, et être recouvert de grès et de sables micacés que ce géologue rapporte à la mol-

Enfin, le sel gemme forme dans l'argile salifère des bancs continus ou des nids qui quelquefois atteignent une puissance considérable , comme à Wieliczka. Dans ce lieu, on distingue trois sortes de sel, selon la structure ou le degré

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lasse d'Argowie. M. Pusch pense, au contraire, que ce dépôt est recouvert par l'un et l'autre grès, qu'il

range dans une seule et même formation, celle

de la pureté de la roche. La première sorte,

tuent des collines escarpées. L'argile salifère, plus étendue et plus puissante

nommée griin-salz, est lamellaire, à gros grain ; il m'a paru occuper la partie supérieure du dépôt, et former dans un même banc une suite de blocs ellipsoïdaux, disséminés irrégulièrement, niais dont le grand axe est toujours vertical. La deuxième espèce, nomméespysa-saiz, a une structure lamellaire fine ; il est mélangé de grains de sable et plus dur que le précédent : j'ai vu celuici former au-dessous du griin-salz un banc composé de nids allongés, disséminés moins irréaulièrement; enfin, la troisième espèce, nommée szibicker-salz, est un sel pur blanc et saccharoïde, qui occupe le niveau inférieur du dépôt et forme deux bancs continus : il est donc en cela bien différent des deux autres. On trouve dans l'argile salifère de cette formation quelques coquilles, des fruits à l'état charbonneux, des lignites, et même, selon Ferber, de dents d'éléphant. Les grandes analogies que présentent ces dé-

foncé; elle est indistinctement stratifiée, et fait

pôts de gypse avec ceux du gypse ancien du Ma nsfeld , soit par la forme des monts qu'ils consti-

du grès bigarré : enfin, M. d'OEynhausen admet que ce dépôt de sel repose sur le calcaire blanc 'de Krakau; mais cette opinion est évidemment fausse, car on voit distinctement entre Swoczoroin et Tyniec, comme le dit M. Pusch, le calcaire blanc recouvrir au contraire l'argile salifère. Le gypse, l'argile salifère et le sel gemme, les trois membres principaux de cette formation, ont. une disposition très-irrégulière. Le gypse n'est le plus souvent qu'u ne masse formée de la réunion de cristaux ; quelquefois aussi, c'est un gypse blanc compacte ou grenu. Il forme le plus souvent dans l'argile salifère des noeuds

irréguliers de peu d'étendue, qui consistent en blocs fendillés, que l'argile salifère pénètre et entoure. D'autres fois il forme des amas plus considérables , qui s'élèvent au jour et consti-

que le gypse, est d'une couleur gris bleuâtre

une légère effervescence avec les acides. Souvent

elle est mélangée de gypse terreux, et alors la masse prend une teinte plus claire et l'apparence d'une marne gypseuse : d'autres fois, elle renferme du soufre natif, qui y forme des bancs de 2 à 3 pieds e d'épaisseur, comme à Schworzowitz.

tuent, soit par la présence de gypse anhydre, de gypse fétide et marne gypseuse, soit aussi par les rapports qu'il y a entre l'argile salifère et le calcaire marneux pulvérulent dit asche, permettent sans doute de les ranger dans la même formation. M. Beudant pense, au contraire, que les lignites que contiennent ces dépôts peuvent les