Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 85]

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A PISTON.

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81.111 LES MACHINES SOUFFLANTE5.

machine présente deux caisses; le piston de l'une monte et souffle pendant que l'autre descend et aspire. ( 3 1,- à 6 pieds ) de lonElles ont 1',20. à

gueur et de largeur dans oeuvre, et près d'un

mètre ( 5 pieds) de hauteur. La levée du piston est orn,54 à o",81 ( 22 à 3o pouces) : de sorte que lorsque le piston est au haut de Sa course, il reste encore un espace nuisible entre lui et le couvercle espace d'où l'air ne peut être expulsé, et qui diminue l'effet de la machine Les pistons sont garnis, sur leur pourtour, de liteaux., que des ressorts tiennent pressés contre' les parois intérieures de la caisse. Le frottement maest souvent très-fort; il raie les parois, quelque temps elles sont nière qu'au bout de comme cannelées. J'ai vu de ces cannelures qui avaient près d'un centimètre (4 lignes) de pràfondeur ; elles ne pouvaient manquer (l'occasionner de grandes pertes d'air. .De plus; il est difficile de faire bien joindre les liteaux sur les angles des caisses, et presque toujours il y a des pertes dans ces parties. Ces inconvéniens , qui exigent en outre un grand entretien et un

renouvellement assez fréquent des caisses, engageront les maîtres dé forge à les remplacer .par des cylindres en fonte et à piston garni de cuir ;

déjà quelques-uns ont pris des mesures à cet égard. Presque aucune de .nos machines n'a de soupape de retenue : de sorte que lorsque le piston Hassenfratz, Sycleirotechnic, pl. 26 et suiv.

Métallurgie de fer, pl.

Karsten,

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,descend, l'air entre dans la caisse non-seulement par les soupapes d'aspiration, mais encore est aussi manifeste par les porte-vents. Le vice fourneau rentre dans que grand ; l'air chaud du produit pas, lorsqu'il est chassé la caisse, et n'y l'air de nouveau, le même effet que produirait chaque frais dont il a pris la place : de plus, à dans le expiration, tout l'air condensé contenu n'est porte-vent, sur-tout lorsqu'il est fort long, la caisse pas expulsé ; une partie rentre dans et cette partie, alternativelors de sans effet l'aspiration' ment condensée et dilatée, consommeelle prend utile une portion de la force motrice;utilement, la place d'un air qui serait employé Mes repréet augmente ainsi l'espace nuisible. sentations à cet égard n'ont pas été par-tout suivies de succès. Il en est de même de celles que j'ai faites sur chaque caisse le défaut des réservoirs d'air. De quelquefois 33 porte,vent, qui a part un long Si le qui va à la tuyère. mètres ( 100 pieds), et il fourneau fournit à six feux, par exemple , On pourrait faudra douze tuyaux de conduite. de moitié ; il réduire ce nombre et l'on devrait régulateur d'un réservoir ou suffirait, à défaut d'une petite caisse recevant le vent des deux soufflets, et d'où partirait un seul tuyauhydraulique' porte-vent pour chaque feu : mais les ouvriers

ils exine veulent pas sortir de leur routine

tuyère et deux gent deux buses dans une mêmedouble dépense porte-vents : il en résulte une en tuyaux et une double chance de perte d'air. Cependant à Ichoux et dans quelques autres forges, on a adopté, notamment pour les martinets, le perfectionnerneut que je viens d'indiquer.