Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 93]

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SUR LES MACHINES SOUFFLANTES

A PISTON.

hie, est encore moins grand qu'on ne le croit généralement; dans une seule observation je l'ai trouvé de , rarement va-t-il à un centième. ( Soit n le volume de l'espace nuisible , r la sur-

40. L'effet, ou l'effort pour condenser l'air aspiré, et le forcer à passer par les porte-vents et par les diverses ouvertures qui lui donnent issue;

lace du piston, I la longueur de la course, la quantité. (l'air aspirée ne sera plus ri, mais h nb--+h'

étant la hauteur du manomètre et b celle du baromètre ). Habituellement j'ai fait la réduction ,en diminuant d'un ou deux centimètres, suivant le cas, la longueur de la course du piston. Ainsi,. la différence entre l'air aspiré par les pistons et

l'air expiré par les buses ne proviendra guère que des pertes d'air qui ont lieu , soit entre les bords du piston et les parois de la caisse, notamment .aux angles, soit à la jonction du couvercle

à. la caisse et du porte-vent au couvercle, soit aux joints du porte-vent : ces tuyaux, ayant souvent plus de ioo pieds de long, et étant composés de feuilles de fer-blanc d'un pied , et quelquefois moins de longueur, ne peuvent que présenter, dans leurs joints , des issnes.à. l'air. Ainsi, à l'aide des calculs que. je viens d'indiquer, j'ai déduit de rues observations sur chaque -machine La force employée à la mettre et tenir en mouvement .

20; La quantité d'air aspirée, exprimée en

mètres cubes par seconde

30 La 'quantité d'air expirée par les buses exprimée de la: même manière et réduite à la densité de l'atmosphère;

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5'. L'effet utile, ou l'effort pour faire sortir uniquement par les buses l'air qui en est réellement sorti. Pour simplifier le tableau, y rendre plus aisés à saisir d'un coup-d'oeil les résultats indiquant le degré de bonté des machines, ainsi que pour faciliter les comparaisons, au lieu de noter explicitement les deux sortes d'effets obtenus par le calcul, je me suis borné à donner, pour chaque machine, leur rapport avec la force employée, cette dernière étant prise pour unité. Ainsi l'on voit qu'a la machine d'Uza , l'effet total est les et l'effet utile les :090 de la force. Par une rai-

pas porté au tableau la son semblable, je quantité d'air aspirée, mais seulement son rapport avec la quantité employée utilement. Au reste, le tableau portant un des deux termes du rapport et l'expression de ce rapport, il sera toujours aisé de reproduire l'autre terme. Les hauteurs dà baromètre et du thermomètre, bien que nécessaires et employées dans nos calculs, ne sont pas mentionnées au tableau ; le plus souvent elles n'ont été prises que par approximation, et cela était suffisant, vu leur faible influence clans les résultats lorsqu'elles varient

peu. Durant mes observations, celles du baromètre n'ont varié qu'entre 0m,75 et oni765 , et celle du thermomètre entre io et 15°. Conséquences.

En jetant les yeux sur la dernière colonne du tableau, celle qui exprime le rapport entre l'air