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SUR LES MACHINES SOUFFLANTES
L'effet dynamique d'une machine soufflante se compose de deux facteurs savoir, la quan. lité d'air et la vitesse ( carrée ) avec laquelle elle sort ; mais l'effet métallurgique, celui qui fait, par exemple, qu'un fourneau rend plus de fonte dans le même temps, toutes choses égales d'ailleurs , dépend principalement de la quantité d'oxigène, et par conséquent de la quantité d'air qui entre dans le fourneau dans un temps donné; ét pourvu que la vitesse ne descende pas audessous d'une certain e limite, que j'indiquerai par la suite, elle est à-peu-près indifférente au maître de forge ; il ne s'occupe que de la quantité. J'ai cru , d'après cela, lui présenter un résultat inté-
ressant, en indiquant dans une colonne spéciale du tableau quelle est la quantité d'air utitilisée réellement, comparativement à celle que la
machine soufflante fournit ou est censée four-
nir. Cette dernière quantité, dans la supposition d'une construction parfaite, serait toujours égale au volume de la- caisse soufflante , multiplié par le nombre de coups de piston dans l'unité de temps. Mais, d'abord, tout cet air n'est pas réellement aspiré par la machine, le poids des soupapes et l'étranglement de leurs. ouvertures -empêchent que la caisse ne se remplisse entièrement d'air à la densité de l'atmosphère ; toutefois le déchet provenant de cette cause est extrêmement petit, et peut être négligé même dans le cas d'une construction ordinaire. Celui qui résulte de l'espace nuisible, c'est-à-dire de l'espace qui reste entre le piston au haut de sa course et la soupape de retenue, bien que plus considérasorbée par la résistance, ou l'effet de la. résistance :on aura donc h'
on aurait pour expression de la résistance,
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nt étant. un coefficient constant, et observant que
= puisque, dans une même condnite, les vitesses sont en rai-
son inverse des sections des tuyaux ou orifices par lesquelles le fluide passe. La hauteur (h) du manomètre à la naissance de la conduite. représente la pression ou force qui pousse et meut
l'air dans les tuyaux , et la hauteur (h ) du manomètre à l'extrémité de la conduite exprime la pression en vertu de laquelle a réellement lieu la vitesse de sortie. Si les tuyaux n'opposaient aucune résistance au mouvement on aurait /il ; et est évidemment la portion de force al}.
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A PISTON.
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mais la vitesse V est due- à la hauteur (ph', étant le rapport de la densité du mercure à celle de l'air ( Voy. note I
à la fin du mémoire) 5 on a donc V'=.2e(ph'. Bien que cp dépende des hauteurs du baromètre et du thermomètre on peut ici le regarder comme constant, et l'on aura définitivement h
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n étant un coefficient constant à. 'déterminer par l'expérience. Mes observations et celles de M. Girard, étant loin de donner une valeur constante à n , sembleraient indiquer que les lois qui régissent le mouvement des fluides incompressibles 4.ns les conduites, ne sont pas entièrement applicables au mouvement de l'air dans Les tuyaux adaptés aux machines`soufflan tes : des expériences directes sont absolument nécessaires pour déterminer les circonstances de
ce dernier mouvement. 12.