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A PISTON.
SUR LES MACHINES SOUFFLANTES
est-proportionnelle au carré de la vitesse ; l'effet sera proportionnel à la masse 'multipliée par le carré de la vitesse : ce sera donc une force vive.
,
Si clans une machine soufflante il n'y avait aucune perte d'air, et si cet air, en allant par les porte-vents de la caisse à la buse, n'éprouvait. aucune résistance, l'effet ci-dessus serait aussi l'effet utile. Mais les deux causes que nous venon s d'indiquer, les pertes-et la résistance des con-
duites, rendent toujours de dernier effet inférieur
au premier. Il n'y a d'air utilisé que celui qui entre dans le feu , ou , ce qui revient au même, qui sort par la buse. Ainsi l'effet utile sera exprimé par la masse d'air uniquement sortie par
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M. Girard, dans une suite de très-belles expériences sur le mouvement des gaz dans les tuyaux, trouve qu'une conduite de 109 mètres (555 pieds), de long et orn,o16 ( 7 lignes) de diamètre, a di-
minué des neuf dixièmes la dépense (i). D'un autre côté, N. Clément-Desormes, opérant sur une conduite de 447 mètres ( 1575. pieds ) de long et de 0w,25 ( 9 pouces ) de diamètre, n'a éprouvé qu'une perte de 55 pour 100(2). Des expériences de M. l'ingénieur Charband sur une conduite de 29 mètres ( go pieds ), et de 0rn-,095 (3 pouces) de diamètre, ne donnent que g pour too de perte- (3). Mes observations confirment la modicité chi déchet sans toutefois résoudre la question : au reste,
les buses, multipliée par la hauteur due à la
elle va l'être directement, en ce qui concerne l'application. aux usines, par une suite d'expé-
les caisses , mais par celui placé près les buses.,
riences. que je serai bientôt à même-de faire, ei-L conséquence d'une décision de M. lepirecteur général des ponts et chaussées et des mines, dans rétablissement d'un ventilateur aux mines de Ban-
vitesse de sortie , et cette dernière hauteur est indiquée-, non plus par le manomètre placé sur
La différence entre les deux .sortes d'effet abstraction faite des pertes d'air, indique donc la résistance que l'air éprouve dans les conduites. Sa connaissance est du plus grand intérêt clans l'établissement des usines ; elle met à même de -déterminer jusqu'à quelle distance on peut convenablement éloigner un feu de soufflet qui doit
l'activer. Cependant nous n'avons que des notions vagues et presque contradictoires sur cet objet important. Un célèbre mécanicien allemand, Baader, dans un Traité ex professo sur les machines soufflantes , dit que dans une conduite de oi",3o ( un pied anglais ) de diamètre, toute
dé , lequel doit y porter l'air à une distance de 48o mètres
148o pieds ) (4).
(i) Annales de Chimie et de PhySique, t. 16.. Journal des Mines, t._ 29, p. 3oi. Sydérotechnie , toqe 2, p. 105. On admet généraletent, et par approximation, que la résistance des conduites au Mouvement des fluide S est en raison directe du carré de la vitesse , de la langueur de la conduite et en raison inverse de son diamètre. Fil en était ainsi du mouvement de l'air dans les porte-vents de nos forges, en appelant L la longueuide la cônduite , D son diamètre, la -Vitesse du vent dadsla conduite le diamètre de la. buse , la vitesse du vent Sortant par tette buse, .
.
.
"
la force d'une grande roue hydraulique n'a pu porter le vent à 200 mètres (1). En dernier lieu, (1) Journal des Mines, t. XXVI, p. 115.
Tome Xi, 5e. livr.
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