Annales des Mines (1825, série 1, volume 11) [Image 147]

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DU PLOMB.

MFITALLURGIE

comparativement aux résultats d'essais faits avec

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La quantité de plomb obtenue chaque semaine varie entre 3,200 et 3,400 liv. : d'où il

J'ai déjà eu occasion ( dans mes Voyages métallurgiques , § 233) de dire comment les résidus sont augmentés à mesure que le schlich est plus pauvre, et je renvoie à cet ouvrage.

suit que le résultat moyen d'un mélange de 22 de minerai dit kernschlich avec io de l'autre espèce,

111. Procédé pratiqué en Suisse.

le flux noir; ce qui laisse une grande incertitude.

est de 63 à 67 pour Io° en plomb. D'après ce qu'on m'a rapporté, on retire de la première espèce environ 75 pour toc) de plomb, et de l'autre :seulement de 5o à 65 ; mais comme on doit regarder le kernschlich comme de la ga-

lène presque pure, contenant environ 85 de plomb, il faut en conclure que lors même que l'on retire 75 pour ioo , ce qui est un résultat rare dans les usines, il y a encore une perte en plomb, qui est au moins de io pour too ; cela ne surprendra point si l'on fait attention à la vaporisation qui a lieu sur la galène et sur le plomb, et à l'imperfection du procédé à l'aide duquel on traite les résidus. Le déchet sur le plomb contenu dans les minerais est d'autant plus grand que ceux-ci contiennent moins de métal : cela est dû sans doute

à ce que les molécules de plomb qui se séparent de la masse rencontrent plus d'obstacles pour se réunir, et que, demeurant ainsi arrêtées

plus long-temps en parties très-ténues, elles éprouvent plus aisément les effets de l'air pour les oxider et en déterminer la vaporisation ; la matière terreuse, plus abondante, absorbe et vitrifie. une plus grande quantité d'oxide de plomb .et ce métal ne peut .être retiré ensuite des scories ou résidus sans éprouver une perte considérable.

La mine de Hoffizungsb-au , dans les Grisons, fournit une galène argentifère mêlée de blende, mais dont on obtient, à l'aide des préparations mécaniques convenables, un schlich très-pur, qui est ensuite fondu au fourneau à réverbère. Celui que l'on emploie diffère du fourneau de Carinthie, en ce qu'il est encore plus petit , de

manière que la charge de minerai n'est que de i5o livres environ ; en outre,

de la sole est encore plus grande que dans les fourneaux du Bleyberg ( en Carinthie ) , et elle est concave au milieu, 'afin qne le plomb qui coule se rende plus facilement vers la porte et dans le bassin extérieur. La 'flamme ne se 'dirige point suivant la largeur du fourneau comme dans ceux - ci, niais bien suivant la longueur , comme dans ceux de Poullaouen et. de Pezey. -

On en voit la forme et les. proportions dans les 1 et 2 , Pl. IV. On prépare la sole comme au Bleyberg. Sur le

fig.

massif de l'ancienne sole on en établit une

nouvelle, formée d'un mélange de quatre parties d'argile grasse, pulvérisée et tamisée avec une partie de brique pilée. On doit la chauffer avec précaution jusqu'à ce qu'elle ait atteint le rouge