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GÉOGNOSIE
DU DÉPARTEMENT DU NORD.
on le voit , la direction générale de l'est-nord-est à l'ouest-sud-ouest. Dans le canton de Trélon tel qu'il est circonscrit aujourd'hui , on retrouve
par-tout enlevée depuis la surface du sol jusqu'à la profondeur de à 16 mètres : c'est sur sa direction que se remarquent les excavations les plus multipliées et les plus profondes; elles sont ordinairement remplies d'eau pendant la saison d'hiver. Les anciens ont aussi souvent exploité
les traces de huit à neuf fourneaux, dont l'origine remonte pour quelques-uns jusque vers le quinzième siècle ; il en existait également plusieurs dans la Belgique. Leur forme et leur mode de construction étaient à-peu-près les mêmes
que pour les hauts-fourneaux actuels; seulement leurs dimensions étaient beaucoup plus petites : il paraît que chaque maître de forges avait son fourneau, et n'y faisait de fonte que ce
qu'il lui fallait pour sa forge. De ces anciens fourneaux, celui de la commune de Trelon est le seul qui ait existé presque sans interruption jusqu'à nos jours. L'époque où les antres ont été
abandonnés fut sans doute celle de la découverte des mines de fer des environs de Philippeville , qui étaient beaucoup plus riches : alors les maîtres de forges du voisinage de Trélon et de Chimay- auront trouvé plus d'avantage à tirer de ce pays leur fonte en gueuses, qu'a continuer à la faire eux-mêmes.
Les anciens maîtres de forges ont donc exploit:é pendant longues années les mines de fer du canton de Trelon. Ils fondaient, comme on le fait encore à présent, un mélange de minerais rouges etjaunes; car on retrouve sur l'alignement de chacune des couches métallifères des excavations nombreuses et plus ou moins profondes, dues à l'affaissement du terrain environnant , et
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la couche du midi, quoique peu puissante et moins riche que l'autre; ils y trouvaient toujours de l'avantage, vu la facilité de travaux aussi rapprochés de la surface. Quant aux minerais jau-
nes, ils paraissent avoir été également recher-
chés autrefois, mais exploités à une moins grande profondeur : on les retrouve intacts d'ordinaire à 10 OU 12 mètres seulement.
Les travaux d'extraction des anciens étaient .par-tout faits avec soin. On rencontre souvent encore des restes du boisage de leurs galeries, qui se composait de cadres complets placés à la distance de trois pieds les uns des autres, et derrière lesquels étaient de menus bois de garnissage. Il y avait à-peu-près trois pieds d'écartement entre les poteaux ou étançons du même cadre : ces pièces étaient des bois non équarris, portant aux deux extrémités des entailles arrondies, destinées à recevoir la sole et le chapeau, qui étaient également ronds et de moindres dimensions. j'ai vu plusieurs vieux étançons ; leur hauteur est de vri,6 et leur diamètre de 0m,14 à à
- ils sont souvent assez sains pour que
l'on puisse les employer encore dans les travaux
mines ont été jadis exploitées sur un grand nom-
actuels. Les exploitations actuelles de ces mines ont lieu dans les communes de Glageon, Trélon et Oain, où
bre de points. La couche de minerai rouge du nord, qui est la plus puissante, a été presque
elles occupent soixante à quatre-vingts ouvriers, ues des sans parler de ceux employés dans les usines. La meZasiri-
qui sont autant de preuves attestant que ces
5.
Eaploita-Lions inioder.