Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 19]

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DU DÉPARTEMENT DU NORD.

plus grande profondeur des travaux sur la mine jaune ne passe pas d'ordinaire 18 à 20 mètres; mais celle sur la mine rouge est poussée jusqu'à 5o mètres, et pourra se poursuivre encore plus

d'Orchies, vers Séclin; le sondage de Wattignies,

bas; car l'allure des couches métallifères se

montre constamment dans le fond tout aussi régulière que dans les parties supérieures. S 2. Formation (nord) de calcaire fitide et schiste argileux.

La formation ( nord) de calcaire fétide et

Identittl

connue de schiste argileux n'est autre chose que le proloncette forma- ement de celle du sud : elle lui est parfaitement tion et de la , et je ne distingue l'une de l'autre que précédente. semblable parce qu'elles se trouvent entièrement séparées par le terrain houillier qu'elles encaissent. On ne peut du reste étudier cette formation dans le dé-

partement du Nord, où elle ne se Montre nulle part à la surface du sol. Je l'ai vue à découvert à.Blaton , dans la Belgique : la direction des cou-

ches y est absolument la même que celle de la formation (sud) ) , c'est-à-dire de l'est-nord-est à l'ouest-sud-ouest ; leur inclinaison est de Io degrés seulement vers le midi: en général, dans les points connus de cette formation des couches paraît moins forte que dans l'autre, et elle se rapproche même très-souvent de l'horizontale. Limites pré-

La ligne qui limite la formation ( nord ) avec

sumacs de le terrain houillier passe entre Blaton et la forêt

cette ferma- de Condé : en la regardant comme parallèle à la tion.

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crÉoa-Nosir

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direction commune de l'est-nord-est à l'ouestsud-ouest, elle se prolongerait alors par SaintLéonard-de-Rache , entre Saint-Amand et Orchies ; mais elle paraît se rejeter plus au nord

dont il sera question dans la suite de ce mémoire, et d'autres indices encore, donneraient cette idée. La formation ( nord ) ne se montre à nu que dans la Belgique, à Blaton, à Peruwels et à Tour-

nay, connu par ses nombreuses carrières et sa pierre à chaux éminemment hydraulique. Sur la frontière du département du Nord, dans la corn-

mime de Vieux-Condé , au midi de Peruwels, on

a depuis peu entrepris des recherches qui ont fait reconnaître les couches du calcaire fétide à

13 mètres de profondeur. A Flines-lès-Mortagne , un sondage paraît les avoir également indiquées

à 15 ou 18 mètres; mais, passé ce point, le calcaire fétide s'enfonce de plus en plus sous le terrain secondaire, et un sondage fait à Lambersart près de Lille , en 1822 , ne l'a plus atteint qu'a 8o mètres de profondeur c'est la dernière trace que l'on ait de son existence dans le nordouest du département. Il est donc impossible d'assigner de ce côté les limites .de la formation

(nord) de calcaire fétide et de schiste argileux.Les carrières où l'on exploite le calcaire de cette for-

mation sont toutes situées en Belgique. Il ne paraît pas que l'on y connaisse aucun gîte de minerais. Je ne veux pas finir cet article sans consigner Existence cte du ici un fait que j'ai eu l'occasion d'observer dans E

calcaire féune carrière de Blaton , et que je n'ai remarqué tide, d'une sur aucun des points du département du_ Nord substance où le calcaire fétide se montre à découvert. C'est sernblable à l'existence, au milieu de cette dernière roche, celle cond'une substance parfaitement semblable à celle nue,dansdes qui se trouve dans les couches inférieures de la terrains