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SUR LES DIFFÉRENS ÉTATS
rai, la masse s'avance peu-à-peu dans les parties plus échauffées du fourneau; les scories se forment; le fer en se combinant au carbone, devient plus fusible; il se réunit en. gouttes , qui, par leur affinité pour le carbone, s'attachent aux charbons plutôt que les scories, et se trouvent ainsi en contact intime avec lui. C'est accolé de la
'sorte aux charbons, ou bien en glissant entre eux, que le fer arrive devant la tuyère et tombe ensuite sous la couche des scories. Il est hors de, doute que le fer ainsi environné de charbons et d'une atmosphère abondante en carbone, doit en prendre jusqu'à ce qu'il en soit saturé, à moins que quelques causes ne s'y opposent. Dans nos hauts-
fourneaux, nous n'obtenons cependant jamais toute la masse de fer entièrement saturée de carbone.
Aucune expérience n'est contraire à ce principe. En admettant cette combinaison successive du carbone avec le fer, depuis le moment où il a perdu tout son oxigène jusqu'au moment où il -rien t plonger sous le bain des scories, il est clair que le fer prendra moins de carbone lorsqu'il se trouvera moins de charbons dans l'espace qu'il doit parcourir, lorsque le temps pendant lequel
cette combinaison peut se former se trouvera abrégé par une descente trop rapide du minerai ( mines trop fusibles et vent trop puissant ), ou lorsque la région où finit la désoxidation et commence la combinaison avec le carbone se trouvera trop près de la tuyère ( minerais trop réfractaires, vent trop faible, température trop basse, masse trop comprimée dans la cuve ). Nous pouvons conclure de là que la combinai-
son avec plus ou moins de carbone ne dépend
DU FER.
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mais pas seulement de la présence du carbone, qui peuvent faciliter ou emencore des causes ne sera point un pêcher cette combinaison; et ce quelquefois la production paradoxe de dire que d'un fer moins carboné consommera plus de charbons que celle d'un fer plus riche en carbone. Si donc nous remarquons que la fonte refroidie lentement prend une couleur plus claire et par fois tout-à-fait blanche, lorsque, dans les circonstances indiquées, nous devons y admettre moins de carbone, nous pouvons attribuer cette couleur à la moindre dose de carbone, sans vouloir prétendre que la fonte blanche ne contienne pas du tout de carbone, ou qu'elle contienne de l'oxigene. Nous reviendrons plus tard sur les espèces particulières de fonte blanche qui ont autant de carbone que les fontes les plus grises, telles entre autres que les fontes manganésifères.
La manière dont se formé la fonte blanche
nous indique donc suffisamment qu'elle ne peut pas contenir autant de carbone que la fonte grise ; de plus, cette quantité plus faible de carbone que nous trouvons dans certaines fontes blanches suffit pour expliquer leur différence d'avec les fontes grises. Les phénomènes indiqués jusqu'à présent n'exigent donc pas que nous adoptions l'opinion de M. Karsten, que ce n'est qu'a la plus haute température du haut-fourneau qu'il se produit du graphite, et que la cause première de la formation de la fonte blanche soit l'empêchement qu'a subi le carbure de fer de se changer en g-ra pinte.
Mais aussi les autres espèces de fontes blanches ne demandent pas l'admission de l'hypothèse de