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MURAiLLEIVIENT
DES PUITS.
la roche par un picotage ou simplement par un conroi de tçrreglaise; on la recouvre d'une autre. courbe peu épaisse , dont les surfaces brutes ne s'appliquent pas exactement sur elle , et dont le diamètre est assez grand pour laisser la rigole à découvert ; puis le muraillement se construit à l'aplomb ordinaire. L'eau qui arrive derrière la bâtisse est arrêtée par le conroi et forcée de se rendre dans la rigole par l'intervalle laissé entre les deux courbes; celle qui. a traversé le muraitlement , et qui coule sur les parois intérieures s'y rendra également si on a le soin d'écorner
longueur pour qu'elle puisse le remplacer pendant quelque temps ; on la déroule au fur et à mesure qu on va plus profondément. Je citerai encore une disposition relative à la
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les briques saillantes et d'en enlever les aspérités',
qui pourraient écarter l'eau , ù la manière d'un larmier.
Un petit tuyau en bois reçoit l'eau de la rigole et la conduit au fond du puits. Ce tuyau est formé de la réunion de deux planches étroites
et un peu épaisses, dans lesquelles on a fait au rabot une rainure demi- cylindriqUe. Le mètre de tuyau coûte à peine .o,50 centimes.
Le mineur, obligé de travailler à l'endroit où aboutit le tuyau , serait incommodé par la chute de l'eau s'il n'avait pas un moyen de la détourner à volonté.
Une corde assez grosse et peu tordue est attachée à la partie inférieure du tuyau par une de ses extrémités , l'autre est behée au fond du puits, et peut être dirigée vers un point où l'eau en tombant ne peut gêner : par l'attraction capillaire , l'eau suit la route détournée qu'on lui a offerte; ce procédé très-simple suffit pour diriger un volume d'eau assez considérable. Pour n'être pas dans la nécessité d'allonger le tuyau à
chaque instant, on donne à la corde assez de
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conduite des eaux. C'est principalement dans les couches les plus
voisines de la surface et sous la terre végétale que les eaux pénètrent le mieux. On ne peut pas toujours les détourner par des travaux au jour : alors on les reçoit, au moyen d'une courbe à ri-
gole, dans une citerne placée sur le côté du puits, et on les élève de là, au moyen d'une
pompe mue par le manége ou la machine employée à l'extraction. On a l'avantage de ne pas être embarrassé par ces eaux au fond du puits, et de les élever d'une moindre profondeur, par conséquent avec moins de force motrice. 11 est impossible que, dans un puits d'une grande profondeur, on travaille, dans toutes les saisons de l'année, sans moyens d'airage, qui sont le plus souvent dispendieux. En Angleterre, on est dans l'habitude de creuser deux puits à-la-fois et à une petite distance l'un de l'autre , et de les mettre en communication par des galeries aussi souvent que le défaut d'air l'exige. Ce moyen est certainement le meilleur, mais il est coûteux : un puits est toujours une dépense assez grande pour qu'on les multi-
plie le moins que l'on peut et pour qu'on les espace le plus possible- pour l'exploitation du minerai, sans rendre le roulage intérieur trop dispendieux.
Souvent, pour arriver au même but, on place dans une portion de la fosse des tuyaux en bois ;