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DES PUITS.
MURAILLEMENT
mais ce moyen est insuffisant et la circulation des tonneaux est toujours gênée. Les puits rectangulaires à compartimens sont bien préférables : c'est en quelque sorte deux puits creusés à-la-fois et sans cesse en communication. Ce mode d'airage a été adopté à Fins avec les modifications qu'exigeait la .forme circulaire des puits. Sur les diverses courbes engagées dans la ma-
çonnerie, on a cloué de chaque côté, sur toute la hauteur du puits, deux linteaux ou pièces de bois triangulaires, espacées de deux pouces et
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ligne inclinée de 35 à 45 degrés, pour recevoir les eaux qui coulent sur leurs surfaces, et les faire rendre avec cette pente dans la rigole circulaire.
Détail du prix d'un mètre de séparation. 3 planches de oiii,o54 d'épaiss. , cubant 0in3,o40, à 58f,35 c. le mètre cube Dressage. ( Un charpentier en dresse douze dans
une journée). 4 linteaux d'un mètre, à o,3o
4
Dressage des 4 linteaux Pose. S 3 charpentiers. 6 } 14 pour Io mètres service au jour. 8 courans
formant coulisses ; des planches de deux pouces
d'épaisseur, dressées sur la tranche, sont pla-
cées dans ces coulisses 'et forment par leur réunion une séparation impénétrable à l'air. On prolonge cette séparation d'un mètre audessus de l'orifice du puits , dans le but de forcer le vent à descendre dans un des compartimens et à déterminer un courant d'air frais dans l'intérieur; ce prolongement abrite encore l'autre
côté et empêche que le vent ne refoule la co-
lonne d'air ascendante. Ce simple mode d'airage a permis de descendre à plus de 2oo mètres et de faire des galeries
sinueuses et brisées à angle droit jusqu'à des distances de ioo mètres, sans jamais manquer d'air : c'est plus que suffisant pour mettre en communication des puits distans de 150 mètres et plus. Au-dessus d'une courbe à rigole placée dans la maçonnerie, les planches de la séparation sont entaillées d'un demi-pouce environ, suivant une
fr. c.
40 1 »
5o 20 30
40 5
8o
La dépense de la. séparation dans un puits rectangulaire ne coûte que 3 francs 6o centimes. Le travail se réduit dans ce cas à clouer des planches sur les étrésillons. Cette division des puits a un autre avantage bien précieux ; elle empêche le choc des ton-
neaux, et par suite leur rupture, qui est si fréquente lorsqu'on se sert de machines douées
d'une grande vitesse. On a ajouté des guides ou conducteurs, qui comprennent le tonneau depuis le bas jusqu'au
haut de sa course, sans qu'il puisse osciller
d'une manière préjudiciable à la maçonnerie. La figure d'ensemble représente cette disposition; un cadre mobile, armé de roulettes, est placé un peu au-dessus du tonneau ; si on emploie des caisses quadrangulaires au lieu de tonneaux ronds , on place deux chaînes au lieu d'une : par ce moyen, la caisse ne peut pas tourner, et ses angles ne vont pas accrocher la maçonnerie. Tome mi-, 4e. tivr. 7