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DES COMBUSTIBLES
MINÉRAUX.
désavantageuse sur la qualité du produit à ob-
ses principes aux combustibles , dont il a pré-
tenir.Suivant l'auteur, c'est un inconvénient, désagréable sans doute; mais ce n'est pas un motif d'exclure entièrement les houilles pyriteuses de la préparation des cokes pour les besoins métallurgiques.
Il n'en est pas de même relativement à l'éclairage par le gaz. Lorsque la pureté de la houille
est très-altérée par la présence du fer pyriteux, cet inconvénient peut s'opposer à tout emploi d'un semblable combustible, si l'objet pion se propose est de le distiller par la voie sèche,- pour
en obtenir du gaz propre à l'éclairage ; car, en pareil cas, il se dégagerait une trop grande abondance de gaz hydrogène sulfuré. Ainsi qu'on le voit déjà par la composition des différentes sortes
de houille, l'emploi d'une houille pour cet objet ne dépend uniquement, ni de sa teneur en carbone, ni de sa teneur en hydrogène ; cet emploi
dépend des rapports qui se trouvent, daris la houille, entre le carbone, l'hydrogène et l'oxigène
considérés ensemble. Une houille très-riche en carbone, dans laquelle le rapport de l'oxigène à l'hydrogène est aussi faible qu'il peut l'être, sera très-susceptible d'emploi pour l'éclairage; elle donnera du gaz de très-bonne qualité, quoique peu abondant. Que la teneur en carbone diminue et que la teneur en hydrogène augmente, il n'en résulte pas qu'une houille soit plus propre à l'éclairage, si avec la diminution de teneur en carbone, il n'y a pas un accroissement du rapport de l'hydrogène à roxigène, ou bien encore ce rapport reste le même. Karsten fait ainsi-qu'il suit l'application de
senté l'analyse chimique_ ( Foyez le Tableau cidessus , page
i46.)
Parmi les houilles de Wellesweiler, près Saarbruck , n°. VI, du pays d'Essen en Westphalie, n'.VII, et de Newcastle en Angleterre, nt'. XI, dont
la première et la troisième présentent une teneur un peu plus grande en hydrogène que la seconde, c'est la houille d'Essen, n°. VII, qui con-
vient le mieux pour l'éclairage, tandis que la houille deWellesweiler, n". VI, celle des trois qui
contient le plus d'hydrogène, est celle qui convient le moins pour le même objet. La houille de Beuthen , n°. V, y est encore moins propre, et celle de Brzenskowitz en Silésie, il'. IV, ainsi que les deux sortes de houille indiquées par les n". VIII et IX du tableau, sont très-mauvaises pour l'éclairage.
Au contraire, la houille de Kilkenny, no. X doit obtenir la préférence sur toutes les autres, non pas à cause de sa teneur absolue en hydro-
gène, teneur qui n'atteint même pas celle du
bois, mais parce qu'il s'y trouve en même temps
un grand rapport de l'hydrogène à l'oxigène.
C'est donc ce rapport, et ce n'est pas la quantité absolue du carbone considéré seul, non plus que la quantité de l'hydrogène ou de l'oxigène , qui, dans une houille, détermine son application à l'éclairage par le gaz. La houille de Kilkenny,
no. X, contient r9 pour roo d'oxigène , et la
houille de Wellesweiler, n". VI, en contient moins
de 15; cependant la première est peut-être une fois plus convenable que la seconde pour l'éclairage par le gaz.