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TERRAINS DE LÀ CHAÎNE
ciens châteaux, qui sont si fréquentes sur ces montagnes (i).
La côte longitudinale, que 'j'ai indiquée au coinbussent la mencement de ce mémoire, comme limitant au s"Per-P"i- sud-est de Lons-le-Saunier le premier plateau de la chaîne commence à &élever sur le sommet étti:gne de ce plateau, à Mirbel , où il montre ses bancs de calcaire conchoïde dans une position horizontale. J'ai cherché à m'assurer directement si le plateau se prolongeait sous la côte et lui servait de base ; mais l'état dé désordre des bancs calcaires, qui sont brisés et renversés dans_ toutes les posiFaitsquiéta-
tions ; les marnes-qui existent à leur pied, et dont le sens des lits n'est presque pas reconnaissable ; la terre végétale enfin qui masque une jonction déjà si confuse, tout m'a empêché de voir la superposition. On a exploité aux deux villages de Chatillon .
(i) Cette localité est fort intéressante par la beauté et le grand nombre des espèces de fossiles qu'elle présente : on y trouve notamment des alvéolithes siliceux enveloppant fréquemment des turritelles de 2. à 3 décimètres, ou d'autres noyaux calcaires indéterminés ; une gryphée carénée ( quelquefois de la grandeur de la main ); des térébratules ( celles des marnes) , d'une couleur fauve assez constante et d'une forme élégante; des bélemnites canaliculées ; d'autres plus petites , déprimées vers la bouche' et paraissant
avoir deux pointes 5 de petites entroques bleues à cinq
pans toujours plans; de petites coquilles souvent pyriteuses,
telles qu'ammonites, cardites, trocus , etc. ; des vermiculaires , des oursins et autres radiaires fossiles, la plupart étrangers au premier étage , ou qui diffèrent de ceux que renferme celui-ci dans ses régions correspondantes par les espèces auxquelles appartiennent ces fossiles ; ce qui fournit une preuve de la non identité des deux systèmes de couches du premier et du second étage.
JURASSIQUE.
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et des Faisses , situés au pied de la côte de chaque côté de Mirbel, une mine de fer en sable pour le haut-fourneau de Pont-du-Navois , qui est éteint depuis une quarantaine d'années. J'espérais trouver dans les excavations de ces mines des points plus propres à mes observations mais il ne restait aucune tracé de ces anciens travaux. Le revers de la côte dans la vallée de l'Ain offre encore moins de facilité , parce que le fond de la vallée est recouvert par un dépôt très-considérable de galets, qui a bien 20 mètres d'épaisseur à Champagnols et 8 mètres à Pont-du-Navois.
Mais si l'on remarque que la rivière coule sur
des bancs calcaires horizontaux parfaitement
semblables é ceux du premier étage (ce que l'on reconnalt sur-tout très-bien au saut remarquable
que fait cette rivière au-dessous de Pont dePoète); si l'on remarque encore que la hauteur
au-dessus de lamer, du lit de la rivière au Pontdu-Navois , est de 4.8o mètres; que celle du sommet de la côte, entre le Pont et le village des Faisses, est de 7114 mètres ; et qu'enfin celle du pied de la côte auprès de ce village est de 586 mètres, on pourra conclure, je crois, avec assez de certitude, que le premier plateau passe dessous la côte; et en ne supposant pas qu'il y ait eu affaissement en ce point ( ce qui ne me parait pas probable ), il en résultera encore que cet étage inférieur est entamé, au Pont-du-Navois, d'environ 100 mètres. L'encaissement de la vallée de l'Ain est formé, sur la rive gauche , par un plateau horizontal, composé. d'une grande hauteur de lits de marnes